Chocolat ou café?

The Bubble 10/10

The Bubble, d'Eytan Fox. Avec Ohad Knoller, Yousef Sweid, Alon Friedman, Daniela Wircer, Zion Baruch, Shredy Jabarin, Zohar Liba, Oded Leopold, Lior Ashkenazi...

J'ai tout simplement adoré ce film, du début à la fin. Ca fait longtemps que je n'avais pas autant aimé un film. D'ailleurs j'avais déjà aimé les films précédents d'Eytan Fox, Tu marcheras sur l'eau (avec Lior Ashkenazi en agent secret israëlien qui traque un vieux nazi, on le retrouve dans ce film où il incarne un acteur dans l'adaptation en hébreux de Bent, une pièce qu'on ne présente plus) et Yossi & Jagger (où on retrouvait déjà l'acteur Ohad Knoller) et ce film est dans la lignée des précédents. Un film plein d'humanité, d'envie de vivre ensemble, de tendresse et d'intelligence. Courez-le voir!

De quoi parle le film? Trois jeunes qui partagent un appartement dans la rue Shenkin de Tel Aviv, la rue branchée. Trois jeunes qui ont une furieuse envie de vivre malgré la guerre qui les entoure et qui se rappelle sans cesse à eux. Noam (Ohad Knoller) rentre du service de réserve qu'il a effectué au checkpoint de Naplouse et retrouve ses deux co-locataires Yali (Alon Friedman) et Lulu (Daniela Wiercer). On sonne à la porte, et c'est Ashraf (Yousef Sweid) qui se trouve derrière. Il rapporte à Noam les papiers qu'il a laissé tomber sur le checkpoint de Naplouse lors d'un accouchement imprévu.

Je ne vous en dis pas plus, il y a trop de choses dans ce film pour que je puisse le résumer en trois phrases. Surtout, ne le manquez pas!

Giancarlo

Ce week-end je me suis souvenu d'une sensation que je n'avais pas éprouvée depuis longtemps. Se sentir enveloppé dans les bras d'un homme, se sentir complètement protégé, enrobé, à l'abri sur une poitrine ferme et rassurante. Bien sûr pour ça il faut un homme de préférence plus grand que soi, parce qu'il est difficile de se sentir à l'abri dans les bras d'un homme plus petit que soi. Rien que pour cette sensation je peux comprendre tous ces gens qui veulent des amants plus grands qu'eux.

Quand il m'a regardé la première fois, je me suis d'abord dit "qu'est-ce qu'elle me veut la grande blonde, encore une allemande qui s'est égarée à Paris pour la gay pride et qui veut goûter du black (vous noterez au passage le féminin péjoratif)?". Et puis finalement...

Finalement il n'est pas allemand mais italien (après tout, le modèle blond aux yeux bleus ça se fait aussi en Italie du Nord, l'Autriche n'est pas loin), et la tenue dernière mode (vous savez ces pantalons au bas resserré qui vous font des jambes en allumette, beurk) cachait un corps athlétique bronzé, compact, et très agréable. Et il n'était pas venu pour la gay pride mais pour les défilés de mode qui ont lieu en ce moment.

Bien sûr je ne le reverrais jamais, mais bon, c'était tellement agréable cette sensation de confort et de sécurité absolue. Ce n'est pas tous les jours que je rencontre des hommes pour lesquels je dois presque me mettre sur la pointe des pieds pour les embrasser. Et puis, sentir un bras musclé qui vous enserre et vous plaque contre soi, mmm, quel plaisir. Vivement les prochains défilés de mode!