Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais lu un bouquin d'Amélie Nothomb. Pourtant c'est un redoutable personnage médiatique et on parle chaque année de ses nouvelles oeuvres. Mais non, le Patrick était resté à côté de tout ça. Et puis l'autre jour un cherchant un bouquin que je ne trouvais pas, je suis tombé à nouveau sur son nom, et je me suis dit "pourquoi pas?".
J'ai acheté "Stupeur et tremblements", qui a reçu le prix du roman de l'académie française en 1999. Je l'ai commencé. Et puis très rapidement j'ai calé. A la cinquantième page je m'ennuyais déjà. Vous allez me dire cinquante pages pour caler c'est beaucoup, mais c'est écrit très gros, il y a à peine cinq mots par ligne, en écriture normale ça doit faire une vingtaine de pages à tout casser.
En fait je me demande même pourquoi on parle de roman, parce que pour moi ça ressemble un peu plus à une nouvelle un peu longue qu'à un roman. D'ailleurs je me dis que c'est peut-être ça qui plait au public: il n'a plus à choisir entre la courte nouvelle et le long roman, on lui a inventé un entre-deux (je ne trouvais plus mes mots, j'ai failli écrire "go-between", honte à moi).
Mais moi je n'accroche pas à cette écriture trop simple. C'est trop facile à lire, c'est vide, il n'y a rien qui m'accroche. C'est comme manger un plat sans saveur, on se demande pourquoi on mange puisqu'on n'a pas vraiment faim.
J'ai essayé d'aller plus loin. J'ai lu une autre trentaine de pages. Ce qui veut dire, vu la taille du bouquin, que j'en ai déjà lu la moitié. Mais je crois que je ne vais pas aller plus loin.
Désolé Amélie, ton livre va faire partie de ceux que je ne veux pas garder et que j'abandonne sur les bancs publics.