Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais lu un bouquin d'Amélie Nothomb. Pourtant c'est un redoutable personnage médiatique et on parle chaque année de ses nouvelles oeuvres. Mais non, le Patrick était resté à côté de tout ça. Et puis l'autre jour un cherchant un bouquin que je ne trouvais pas, je suis tombé à nouveau sur son nom, et je me suis dit "pourquoi pas?".
J'ai acheté "Stupeur et tremblements", qui a reçu le prix du roman de l'académie française en 1999. Je l'ai commencé. Et puis très rapidement j'ai calé. A la cinquantième page je m'ennuyais déjà. Vous allez me dire cinquante pages pour caler c'est beaucoup, mais c'est écrit très gros, il y a à peine cinq mots par ligne, en écriture normale ça doit faire une vingtaine de pages à tout casser.
En fait je me demande même pourquoi on parle de roman, parce que pour moi ça ressemble un peu plus à une nouvelle un peu longue qu'à un roman. D'ailleurs je me dis que c'est peut-être ça qui plait au public: il n'a plus à choisir entre la courte nouvelle et le long roman, on lui a inventé un entre-deux (je ne trouvais plus mes mots, j'ai failli écrire "go-between", honte à moi).
Mais moi je n'accroche pas à cette écriture trop simple. C'est trop facile à lire, c'est vide, il n'y a rien qui m'accroche. C'est comme manger un plat sans saveur, on se demande pourquoi on mange puisqu'on n'a pas vraiment faim.
J'ai essayé d'aller plus loin. J'ai lu une autre trentaine de pages. Ce qui veut dire, vu la taille du bouquin, que j'en ai déjà lu la moitié. Mais je crois que je ne vais pas aller plus loin.
Désolé Amélie, ton livre va faire partie de ceux que je ne veux pas garder et que j'abandonne sur les bancs publics.
C'est vrai que c'est assez simple comme écriture et ce qui ne me plait pas c'est que le style revient dans chacun de ses livres. Par contre l'adaptation cinématographique de Stupeurs et tremblement est géniale. Sylvie Tustud a appri le japonais phonétique juste pour le film. J'ai adoré. Et puis c'est drôle !
Rédigé par : Anne-Karine | 25/08/2007 à 00:31
"Stupeur" est encore un de ces meilleurs livres avec "Hygiène de l'assassin". J'ai moins été dérangé par l'évocation du monde de l'entreprise que par l'image des japonais. Finalement elle reproduit les clichés que certains ont envie d'entendre. et qui dérangeraient certainement plus si les personnages étaient visibles en France comme des personnes originaires du Maghreb ou d'Afrique. C'est le "Delly" des bobos nineties
Rédigé par : zopiros59 | 25/08/2007 à 09:13
Sinon le roman "Français" de facture classique est historiquement un texte bref plus marqué par les silences et la souffrance psychologique.
Rédigé par : zopiros59 | 25/08/2007 à 09:25
Zopiros!! C'est un plaisir de te lire, je m'inquiétais pour toi
Rédigé par : Patrick | 25/08/2007 à 10:50
Ce sera un non-commentaire pour moi: je n'en ai jamais lu aucun!
Rédigé par : Fab | 25/08/2007 à 12:18
merci Patrick...
Rédigé par : zopiros59 | 25/08/2007 à 19:30
Essaye cosmétique de l'ennemi, je ne suis pas tellement fan de son écriture mais celui là est plutôt sympatique.
Rédigé par : Clarisse | 28/08/2007 à 12:06