Lecteur sensible, abstenez-vous de la lecture de ce qui va suivre.
Il y a des choses de ma vie intime dont je ne parle jamais, des jouissances dont je tais le nom. Parce qu'il y a des choses qui ne se racontent pas quand on est un jeune homme bien élevé qui ne veut choquer personne.
Il ya quelques années, dans mes premiers emplois, je travaillais dans un centre d'appels dont je tairais le nom (de toutes façons les pratiques sont les mêmes un peu partout; exploitation, exploitation, exploitation) où je faisais de la réception d'appels (j'avais goûté l'émission d'appels et je n'avais aucune envie d'en refaire). C'était ce qui était marqué sur mon contrat d'intérimaire.
Sauf qu'il n'avait pas échappé à ma supérieure directe que j'étais quelqu'un d'assez intelligent (oui, de temps en temps je m'envoie des fleurs), et elle avait trouvé très vite le moyen de me faire faire une partie de son travail.
Si elle m'avait rétribué en conséquence, ça ne m'aurait posé aucun problème. Mais en général les cheffaillons incompétents font en sorte que leur incompétence ne soit pas connue. Pour sa hiérarchie le travail était bien fait par elle.
C'était un peu frustrant, mais j'aurais pu trouver ça supportable si elle avait la décence de se comporter correctement avec les gens.
Mais non.
C'était le genre "tu fais ce que je te demande ou je te vire".
A l'époque je commençais sur le marché de l'emploi, et je ne pouvais pas me permettre de ne pas travailler. J'acceptais donc beaucoup de choses, je prenais sur moi. Mais je ne le vivais pas bien, j'étais stressé en permanence, énervé.
Et puis un jour il y a eu une goutte d'eau qui a fait déborder le vase. J'ai dit non, mon contrat de travail ne me demande pas de faire ça.
Grosse explication avec le RH, j'ai été viré sur le champ.
Vous n'imaginez pas à quel point ça m'a soulagé. Je suis rentré chez moi, et j'ai été aux toilettes, et j'ai chié.
Et à chaque morceau qui sortait de moi, j'avais l'impression d'être délivré d'un poids, j'avais l'impression de revivre, c'était une jouissance.
Pour tout vous dire, je m'en souviens encore. Un sentiment de bien être comme j'en avais rarement ressenti.
Aujourd'hui encore, quand je rentre de ma journée de travail, la première chose que je fais en rentrant c'est d'aller aux toilettes et d'évacuer tous mes menus tracas de la journée, toutes ces petites contrariétés accumulées dans la journée. Je tire la chasse d'eau, et je tire un trait sur ma journée de travail, je repars léger.
Il y a un autre moment où chier me fait jouir, c'est quand je rentre de mon jogging.
La même impression d'évacuer des toxines, des choses négatives, un poids superflu. Et le plaisir immense de constater que mon corps fonctionne bien, qu'il arrive toujours à éliminer ce dont je n'ai pas besoin.
Et vous, ça vous fait jouir de chier, ou c'est moi qui ne suit pas normal?
(en même temps je tiens à préciser que je ne suis absolument pas scatophile, je ne joue pas à pipi caca, je n'ai aucune fascination pour la merde. au contraire, moins je la vois, mieux je me porte)
Tu ne nous avais jamais pondu (je vais eviter le mot "chié") un billet aussi bon! Tu m'as fait rire, mais rire!
Pour repondre a ta question je trouve ce petit aller-retour quotidien aux cabinets tres liberateur et j'ai deja connu des soulagements tres jouissifs en effet par ce biais, avec ou sans des situations similaires a celle que tu decris.
(Et je ne suis pas pipi-popo non plus, je tiens a le preciser!)
Rédigé par : Fab | 28/09/2007 à 22:30
Nan !
Hélas car cela doit être comment dire....trés libérateur!
En terme de pipi caca, je pratique le T.C.C (Thé, Clope, Caca).
Rédigé par : pierre | 29/09/2007 à 00:11
bah c'est normal de chier...tu manges tu chies...moi aussi ...je te rassure tes normale...c'est quoi scatopile
Rédigé par : passepartout | 29/09/2007 à 11:59