Chocolat ou café?

Beau rôle?

Tout le monde en parle de ce bouquin. Certains l'adorent et le trouvent excellent, d'autres le détestent et le trouvent pathétique. Je fais partie du deuxième groupe. J'ai détesté ce livre, je l'ai trouvé foncièrement raciste, et foncièrement superficiel.

De quoi ça parle? Juste d'un acteur d'une trentaine d'années qui après avoir eu un succès d'estime attrape la grosse tête, se trouve le plus beau, et passe son temps à baiser des minettes qui ne peuvent que le trouver irrésistible. C'est simplement répugnant!

A la fin du premier tiers du bouquin, on découvre que ce m'as-tu-vu est un métis, noir pour les uns, blancs pour les autres. En tant que métis j'étais intéressé par le sujet. Je suis tombé sur la thèse d'un con qui sous prétexte que son personnage est à la fois blanc et noir s'autorise le droit de faire des comparaisons douteuses d'où il en ressort grosso modo que le blanc est supérieur au noir, que le pauvre métis qu'il est n'assume pas son côté noir et se rêve en blanc. Je le redis, j'ai trouvé ce bouquin répugnant!

Maintenant rien ne vous empêche de vous faire votre pauvre opinion...

Si par hasard un lecteur non-blanc s'égare sur ces pages, je serai curieux d'avoir son avis.

PS/ le livre, c'est Beau rôle, et c'est écrit (il semblerait que c'est le terme couramment utilisé pour décrire cette jetée sur papiers de mots les uns derrière les autres) par Nicolas Fargues

Si j'avais...

Si j'avais un enfant qui traitait son prof de connard et qui recevait en remerciement une gifle de ce dernier, non seulement je n'aurais pas l'idée d'aller porter plainte contre ce professeur, mais au contraire j'accompagnerais mon fils à l'école pour qu'il présente ses excuses au professeur insulté. C'est comme ça que j'ai été élevé, et je suis très satisfait du résultat.

Sur-consommation?

Suis-je capable de passer une semaine sans acheter un CD ou un livre? C'est difficile; je le dis parce que j'ai essayé et que je n'ai pas réussi. Ma tentative actuelle, c'est de me limiter à un CD et un livre par semaine. Mais j'ai beau faire, il y a toujours quelque chose de nouveau que j'ai envie de découvrir, d'écouter, d'acheter.

En ce moment j'ai envie d'acheter un appareil photo numérique. Je n'en ai absolument pas le besoin, j'en ai déjà un qui me donne entière satisfaction. Mais il a déjà trois ans, et je le trouve trop gros, parce que maintenant les appareils photo numériques sont ultra-fins et tiennent dans une poche de jean. Et je me dis que je pourais l'avoir dans ma poche quand je me balade sans que ça n'alourdisse mes poches. N'est-ce pas de la dernière futilité?

Comment fait-on pour lutter contre ce besoin injustifié de surconsommation? Comment fait-on pour se satisfaire de ce qu'on a déjà? Est-ce que ça se soigne le besoin d'amasser?

L'autre jour, quand je parlais de ma stupéfaction devant la décoration minimaliste de Monsieur Bleu, c'est parce que le vide m'effraie. Je ne conçois pas de vivre sans amasser. Quand je vois ces appartements pratiquement vides, je me dis toujours "mais comment font-ils pour ranger leurs affaires?". C'est probablement parce que j'oublie qu'on peut vivre avec moins.

Parce que j'oublie que tout le monde n'a pas besoin d'avoir une quarantaine de pulls ou une trentaine de chaussures ou une centaine de paires de chaussettes. D'ailleurs en ai-je vraiment besoin? La réponse est évidemment non. J'ai des chaussures que je n'ai jamais mises, des chemises qui ont juste été sorties de leur emballage, des cravates qui ne font qu'encombrer ma penderie.

Et pourtant je n'arrive pas à arrêter de consommer, d'en vouloir toujours plus. Et quand je n'ai plus de place dans mes armoires, j'enlève le surplus et je l'enmène au secours catholique, mais c'est toujours une énorme déchirure intérieure. Parce que tout ce que j'ai un jour acheté a été le fruit d'un coup de coeur.

Pourquoi? Pourquoi cet attachement a des choses matérielles superflues? Mais je ne désespère pas, un jour moi aussi j'arriverai à être minimaliste. Un jour moi aussi j'arrêterai de consommer sans nécessité. Un jour je serai guéri.

Vivement!

Vivement le printemps! Je crois que je commence à manquer de soleil, que ces courtes journées grises au ciel plombé et brumeux commencent à peser sur mon moral. Je me sens tout morose, tout patraque, j'ai l'humeur mélancolique, comme si j'hibernais.

Au moindre coup de froid, je me renferme chez moi et je n'en sors plus. Ce matin, fait exceptionnel, j'ai même pris le métro pour aller dans le 14e parce que j'avais froid! Rassurez-vous, je suis rentré à vélo ce soir, mais tout de même mon manque d'entrain du moment m'agace.

Ce dimanche je cours un dix kilomètres à Vincennes, mon premier dix kilomètres de l'année. Je suis incapable d'imaginer quel temps je vais faire, je manque cruellement de motivation. Et pourtant dans quelques semaines il va falloir que je commence à m'entraîner sérieusement pour mon marathon du mois d'avril...

Ah, vivement que les jours rallongent, que le soleil luise, et que les températures s'adoucissent!

J'ai des envies de promenades dans une verdure qui renaît, de voir des jonquilles éclore sur les balcons des fenêtres, de contempler des iris en fleurs, que les feuilles de mes géraniums recommencent à verdir et pousser. J'en ai marre de faire mon jogging à la lumière des lampadaires, je rêve de lumière naturelle, de la douce lumière du soir qui se couche pour accompagner le rythme de mes pas sur l'asphalte.

Et puis surtout, j'ai envie d'avoir envie à nouveau, envie de sortir de ses humeurs hibernantes. D'ailleurs je ne sais même plus de quoi vous entretenir sur ce blog. Peut-être devrais-je vous laisser la main? Oui, c'est ça, posez moi les questions que vous avez toujours voulu me poser sans jamais oser, et j'essaierai d'y répondre dans les jours suivants. Allez, à vous de jouer!

Do you know me? (2)

Les résultats du quizz de lundi dernier.

1/ j'ai 38 ans
2/ je suis célibataire
3/ je suis un inconditionnel des Pet Shop Boys
4/ aux premier tour des dernières élections présidentielles j'avais voté François Bayrou
5/ j'aime aller danser le vendredi soir au Tango
6/ tous les matins je vais au boulot à vélo
7/ je suis né à Abidjan
8/ mon service militaire a duré deux ans
9/ sexuellement j'aime embrasser
10/ je ne mange pas de viande

C'était facile, non? En même temps, même si globalement vous vous êtes bien débrouillés, personne n'a trouvé les dix bonnes réponses. Mais vous êtes sept (chine, lola, hugues, marc, cilou, bernard, wilfried) à avoir trouvé neuf bonnes réponses, bravo! y avait-il une question piège?

Sinon pour les stats,

32% des gens ont trouvé 7 bonnes réponses
22% des gens ont trouvé 8 bonnes réponses
16% des gens ont trouvé 6 bonnes réponses
14% des gens ont trouvé 9 bonnes réponses
10% des gens ont trouvé 5 bonnes réponses
6% des gens ont trouvé 4 bonnes réponse
personne n'a trouvé moins que 4 bonnes réponses!

Harcèlement téléphonique

Quand mon téléphone sonne, que je décroche, et qu'automatiquement une voix enregistrée me dit "bonsoir, je suis Roxanne Decortes, candidate bla bla bla..", évidemment je raccroche, mais je me dis aussi qu'à mon avis ce n'est pas comme ça qu'elle va gagner des voix la bonne dame.

Surtout quand elle vous rapelle plusieurs fois pour vous débiter le même message!

Deuxième chance?

Il était dix-huit heures quand nous nous sommes rencontrés. Je me promenais en attendant l'heure de ma séance de ciné. Finalement je n'ai pas été au cinéma.

Nous avons marché pendant deux heures, pour nous retrouver finalement chez lui. Et là, horreur et abomination, il a enlevé ses chaussures en rentrant, a gardé ses chaussettes, et a enfilé ces chaussures à picots qu'on porte à la piscine municipale.

Il m'avait prévenu qu'il n'avait pas eu le temps de faire le ménage, mais son appartement était immaculé. Immaculé, et blanc! Des murs blancs et vides. Flippant! Pour moi qui habites dans un appartement aux murs colorés couverts de tableaux et où l'accumulation d'objets frise le baroque, ce vide est effrayant.

Et les seules touches de couleur étaient bleues, comme ses yeux, comme sa chemise, comme son pull, comme ses chaussures, comme son dessus de lit, comme ses serviettes de toilettes, comme la lunette de ses toilettes, comme l'interrupteur de sa chambre, bleu, bleu, bleu.

Au final j'ai eu une impression de vide, de froideur, d'absence de vie. Est-ce qu'on revoit un homme qui vit dans un décor aussi vide et qui donne l'impression d'être un maniaque du rangement?

Ensuite nous avons joué à touche pipi (ce blog devient vraiment n'importe quoi!), éjaculation synchrone, douche hygiènique, un peu plus de deux heures après il me raccompagnait à la station vélib au coin de sa rue, après que j'ai décliné une invitation à rester dîner.

Alors, deuxième chance ou pas? Je sais que je suis superficiel, je sais que je donne de l'importance à des choses qui n'en ont pas, mais il faut bien aussi que j'admette que personne n'est parfait, que l'homme idéal ça n'existe pas, que le prince charmant c'est un mythe. Pourquoi fermer la porte sur quelqu'un avant de prendre vraiment la peine de le connaître?

Question ouverte

Si j'écris que je trouve l'acteur Ed Harris très bandant dans le film Gone Baby Gone, est-ce que c'est de la gérontophilie?

Gone Baby Gone 8/10

Gone Baby Gone, de Ben Affleck. Avec Casey Affleck, Ed Harris, Amy Ryan, Michelle Monoghan, Morgan Freeman, John Ashton, Amy Madigan, Titus Welliver...

J'ai vraiment été très touché par ce film. L'histoire est excellente, pleine de rebondissements, les acteurs sont époustouflants, il n'y a rien à jeter dans ce film. Casey Affleck, que j'avais déjà remarqué dans le film L'assassinat de Jesse James, est un acteur que je trouve décidèment très convaincant (et pourtant sa voix nasillarde aurait plutôt tendance à me le rendre antipathique). Quant à Ed Harris, il fait partie des acteurs que j'ai toujours trouvés excellents (et en plus, je l'avoue, je le trouve très bandant).

L'histoire maintenant? L'histoire est assez sordide. Une enfant, la petite Amanda, a disparu (le film à ce jour est interdit en Angleterre à cause de la similitude avec l'affaire Maddie). La police enquête. Le frère et la belle-soeur de la mère de l'enfant disparu font appel à une équipe de détectives privés, Patrick (Casey Affleck) et Angie (Michelle Monaghan, transparente). Leur connaissance du quartier, dont ils sont originaires, contraint la police a devoir collaborer avec eux. Il apparaît très rapidement que la mère d'Amanda, Hélène (Amy Ryan) est une droguée accro à la coke, et que la disparition de l'enfant pourrait avoir à faire avec une livraison de drogue qui aurait été enlevée...

C'est qui lui?

La nouvelle du jour, Jo Wilfried Tsonga sera en finale de l'open d'australie.

Vous savez quoi? Il y a une semaine je n'avais jamais entendu son nom...

25 ans déjà!

Je l'ai entendu en passant à la radio, et ça a grincé dans mes oreilles: vingt-cinq ans! ça fait vingt-cinq ans que l'album Thriller de Michael Jackson est sorti sur les ondes! Certains lecteurs de ce blog n'étaient même pas nés.

Moi j'étais déjà un teen-ager (tout juste!) et je me souviens encore de ce réveillon (Noël ou le jour de l'an?) où il avait fallu attendre minuit pour découvrir ce clip où des morts sortaient des tombes pour danser, clip qui s'achevait dans un rire morbide.

Et vous, ça vous dit quelque chose? Où je suis le seul vieillard à s'en souvenir?

Do you know me?

Aujourd'hui je vous propose un petit quizz pour voir si vous me connaissez aussi bien que je le pense ou si ce que j'écris vous entre par une oreille pour re-sortir par l'autre.

J'ai vu ce petit quizz sur le blog de Garfield, et je me suis dit que ce serait amusant de vous proposer la même chose.

Alors, c'est à vous de jouer. Cliquez sur le lien, et répondez aux dix questions hyper faciles que je vous ai préparées.

http://www.quizmypeople.com/?id=15838126

J'ai hâte de découvrir vos réponses...

Exhibition

exhibitionnisme:

1/ comportement morbide des sujets pathologiquement poussés à exhiber leurs organes génitaux

2/ goût de faire état sans pudeur de sentiments ou de faits personnels et intimes

C'est ainsi que mon dictionnaire définit le terme exhibitionnisme. Au sens premier du terme, je ne suis pas exhibitionniste, je ne m'amuse pas à exhiber mes organes génitaux au tout venant. Mais au sens second, je le suis probablement, puisque l'objet de ce blog est de vous parler de moi, moi, et encore moi.

Par ailleurs, il m'arrive de temps en temps de montrer sur ce blog des photos de moi où je suis nu (même si vous n'avez pas encore à ma connaissance vu mes organes génitaux). Et je me rends bien compte que tout le monde ne s'exhibe pas nu sur son blog. Alors, suis-je un grand malade qui s'ignore?

Je me suis posé la question, parce que je pense que dans mes rapports sexuels je suis capable d'être exhibitionniste (et là les oreilles chastes s'arrêtent et n'en lisent pas plus). J'ai un rapport visuel très important avec mon/mes partenaire/s. Je suis absolument incapable de faire l'amour à mon partenaire sans le voir, de faire l'amour dans une pièce sombre où je ne distinguerais pas ses traits. Mais peut-être est-ce simplement dû à mon côté claustrophobe? Parce que dans le même temps, je suis capable d'accepter que mon partenaire me bande les yeux, c'est juste une question de confiance.

Mais ceci concerne mes relations à deux, relations dans lesquelles on ne peut pas me taxer d'exhibitionnisme. Je ne suis pas exhibitionniste dans mes relations amoureuses, je le suis un peu plus dans mes relations purement sexuelles. Entendons nous bien, quand je parle d'exhibitionnisme, ça concerne évidemment des yeux consentants, je n'impose pas mes copulations aux gens qui passeraient par hasard. Quand je parle d'exhibitionnisme, c'est évidemment dans des lieux d'échanges sexuels prévus pour. Quand je suis au bordel (oui, ça m'arrive), j'avoue que ça m'excite de me faire sucer par un mec à genoux pendant que d'autres regardent, ça m'excite de l'enculer et que d'autres regardent ma bite aller et venir dans son cul. Ca m'excite de penser que l'autre n'est qu'un objet sexuel, et il y a quelque chose de l'exposition scénique dans ces rapports non cachés.

En même temps, autant j'aime être vu, être désiré, autant j'aime que les gens restent à distance, ne me touchent pas. Je ne supporte pas d'être tripoté. En fait je ne crois pas être quelqu'un de très tactile, et ça m'est déjà arrivé d'attacher les mains de mon partenaire.

Finalement je suis assez dominateur (et je rêve tous les jours de trouver un jour mon maître, quelqu'un à qui je serais capable de m'abandonner. Mais je crois que psychologiquement c'est quelque chose que je suis intrinsèquement incapable de faire, j'ai toujours besoin de maîtriser la situation. Tomber amoureux pour moi, ça voudrait dire trouver quelqu'un avec qui je serais capable de me laisser aller. La partie n'est pas gagnée!), et je prends plaisir à dominer.

Parfois même, je prends plaisr à faire mal (en même temps ça reste toujours soft!), je prends plaisir à pincer les seins de mon partenaire (s'il aime ça bien sûr) et à voir jusqu'où je peux aller, quelles sont les limites de sa tolérance à la douleur. Je n'aime pas faire mal, mais j'aime être au bord de la limite à ne pas dépasser, faire mal en faisant plaisir sans aller jusqu'à faire vraiment mal. J'aime mordiller aussi (j'adore les lobes des oreilles), et même mordre (la nuque, comme les chats).

Après la vue et le toucher, que nous reste t-il à explorer comme sens? Le goût! Je suis quelqu'un de très buccal. Je suis incapable d'avoir une relation amoureuse avec un homme qui n'embrasse pas, ou qui embrasse mal. Eh oui, ça existe! Je suis toujours étonné qu'il n'y ait pas des cours d'éducation sexuelle où on apprendrait aux gens à embrasser correctement (et aussi à tailler des pipes sans mettre les dents, ou à expliquer comment on bouge quand on encule son partenaire...).

Je suis quelqu'un de très buccal dans mes relations amoureuses, mais je ne le suis évidemment pas autant dans mes relations purement sexuelles, relations qui ne sont au final que des performances sans émotion.

Venons en maintenant à l'ouïe. Je me suis aperçu (oui, je fais des essais) que regarder un film porno sans le son, ça ne me fait absolument aucun effet. Par contre regarder un film porno sans l'image mais avec le son, ce serait presque satisfaisant...

Je ne supporte pas les amants qui ne font aucun bruit, qui sont aussi réactifs que des zombies, ces êtres shootés au poppers (ou à autre chose) et qui ne ressentent plus rien, qui se font baiser sans réagir, impavides. Je n'aime pas la viande saoule, je n'ai aucun plaisir à essayer de faire jouir un corps inerte. Parce qu'évidemment, pour ceux qui ne l'auraient pas compris, ma jouissance passe par la jouissance de l'autre, si je ne fais pas plaisir à l'autre, je ne me fais pas plaisir non plus. A contrario les amants qui crient comme des vierges effarouchées au moindre petit coup de bite, ça m'agace aussi très vite...

L'odorat maintenant? C'est important l'odeur de l'autre. Si je ne supporte pas une odeur corporelle, ce n'est même pas la peine d'imaginer faire quoi que ce soit, même si le mec est hyper mignon. Et contrairement à certaines personnes excitées par les sportifs en sueur, pour moi ce sera après la douche. Et bien sûr, s'il y a la moindre petite odeur de merde qui se mêle à nos ébats (ce qui peut arriver, nous ne sommes que des humains), idem, je ne vais pas plus loin.

Bon, c'n'est pas tout mais il va être l'heure que j'aille faire mon jogging moi. Bonne nuit chers lecteurs!

Chiche?!

C'est en bavardant cet après-midi que je me suis dit "pourquoi pas?".

Quand j'étais plus jeune, je me souviens de longues soirées passées à jouer au tarot, et j'aimais beaucoup. J'aimerais bien y jouer à nouveau, et je me suis dis qu'il devait bien y avoir dans mes lecteurs parisiens quatre lecteurs qui aimeraient aussi y jouer.

L'idée ce serait de se retrouver à la maison environ une fois par mois (par exemple le premier samedi du mois) à cinq pour passer la soirée à jouer au tarot. Tout simplement!

Alors, cher lecteur inconnu, si tu aimes le tarot à cinq, si tu peux être libre tous les premiers samedis soirs du mois pour te déplacer dans le 18e, et si tu n'as aucune objection à faire ma connaissance, il ne te reste plus qu'une chose à faire: m'envoyer un mail pour te faire connaître!

Petits détails accessoires (mais sait-on jamais); j'ai un chat et je vis dans un espace non-fumeur (mais les pauses cigarettes seront autorisées).

Les soldes & moi

Alors, vous avez fait les soldes?

Moi pas.

En fait je ne fais jamais les soldes.

Parce qu'il n'y a jamais rien qui m'intéresse dans les soldes.

Et puis, les soldes, ce ne sont pas les invendus de la saison précédente? Qui a envie d'acheter des vêtements qui sont déjà passés de mode?

De plus, chaque fois que je m'aventure dans un magasin en période de soldes, j'arrive toujours à dénicher le seul article qui n'est pas encore en solde. Alors pourquoi y aller quand les foules s'y bousculent si on peut y aller quand il n'y a personne? Parce que, vous le savez déjà, le Patrick n'aime pas les foules.

Enfin, tout le monde sait bien que les acheteurs compulsifs ne font jamais les soldes!!

(et puis franchement, est-ce que j'ai besoin d'une paire de chaussures de plus, d'un pull de plus, d'une chemise de plus, d'un pantalon de plus? pas vraiment...)

Errance

L'errance du jour a commencé dans le dix-neuvième, parce qu'avant il y avait la galette de mon club de joyeux coureurs (où je n'ai pas eu la fève, mais où je me suis fait tâter les pectoraux, et pour quelqu'un qui n'aime pas être tripoté en public...).

En sortant de la mairie du dix-neuvième, je suis entré dans le parc des Buttes-Chaumont avec l'objectif de monter sur l'îlot central qui surplombe le parc. Parce que depuis que je cours dans ce parc, je n'étais jamais jusqu'à ce jour monté sur cette hauteur. Le ciel était dégagé aujourd'hui, la vue était imposante.

Sortie du parc à la station Botzaris, puis j'ai pris la rue de la Villette jusqu'à la rue de Belleville que j'ai tranquillement descendue. Amusant de constater en la descendant les changements de population qui y vivent, notamment en passant dans la partie chinoise de la rue.

J'ai continué ma descente par la rue du Faubourg du Temple, j'ai dit bonjour à la Grisette et regardé les successions de ponts sur le canal Saint-Martin.

Ensuite il y a eu la place de la République, où j'ai hésité à prendre la direction du Marais. Finalement non, j'ai pris la rue Amelot, j'ai pris un vélib en passant devant le Cirque d'hiver et j'ai été faire un tour de l'autre côté de la Seine, direction le quartier chinois.

Et puis comme décidément ce que je suis en train d'écrire n'a strictement aucun intérêt, je vous laisse imaginer la suite de ma balade...

Voeu d'abstinence?

Même au Tango quand des émissaires des Soeurs de la Perpetuelle Indulgence viennent vous souhaiter la bonne année, elles vous souhaitent une bonne année 2008, année de la bite (eh oui, il faudra s'y faire, c'est ainsi qu'on la nomme un peu partout, rime oblige).

Ca tombe mal pour moi, j'avais justement envie que 2008 ne soit pas une année de la bite. D'ailleurs pour tout vous avouer je suis encore vierge cette année. Oui je sais, ça ne fait que deux semaines que l'année a commencé, mais deux semaines ...c'est déjà deux semaines!

Certains lieux de débauche ont fini par me dégoûter complètement, les chats internet m'avaient déjà lassé, et je ne supporte plus de n'être qu'un objet, qu'une bite, qu'un cul. Les plan culs me sont devenus répugnants, je ne supporte plus l'idée de baiser pour baiser.

Je veux que le prochain mec qui passera dans mon lit soit vraiment un homme que j'aurai désiré, je veux qu'on se fasse la cour, qu'on apprenne à se connaître, qu'on ne se conduise pas simplement comme des animaux ayant besoin de s'accoupler.

Alors non, je ne me souhaite pas que 2008 soit une année de la bite. Et la tendresse bordel?

Sinon hier pour la première fois depuis que la loi anti-tabac est appliquée dans les boîtes j'ai été dansé.

C'est assez déconcertant quand on entre dans la salle, parce que ça ne sent pas la cigarette, certes, mais ça sent autre chose, un mélange indéfinissable peu appétissant. On fronce le nez, et puis on finit par s'habituer à l'odeur, par ne plus la sentir, mais tout de même parfois on reste agressé par des relents dont on se passerait fort bien.

Et je me suis dit que ce n'était pas parce qu'il n'y a pas de fumée à aspirer qu'il ne faut pas faire fonctionner les extracteurs d'air ou les ventilateurs, et que ce ne serait peut être pas une mauvaise idée de vaporiser un peu de fumée parfumée de temps en temps.

Rupture de stock

Ce soir en rentrant de mon jogging j'ai attrapé une bouteille de badoit et, enfer et damnation, c'était la dernière!

Comment je fais moi pour me réhydrater si je n'ai pas ma bouteille de badoit post-jogging?

Vous imaginez la scène, Patrick, en nage, au bord de l'apoplexie, les yeux exorbités et la bave à la bouche parce qu'il est en manque de badoit! Je vous assure, cher lecteur, nous avons frôlé le drame ce soir dans la maison Patrick & Co!!

Résolution pour demain: refaire mon stock d'eau pétillante!

Au marché à viande

Il me regarde. Je lui rends son regard et lui dis "bonjour comment vas-tu?". L'impression qu'il ne me reconnaît pas. Je le lui demande. Effectivement il ne me reconnaît pas. Il m'a juste regardé parce qu'il me trouvait à son goût. Nous sommes au Dépôt. Je lui rappelle qui je suis, l'ex de son ex, que nous avions déjeuné chez lui et son ami un jour il y a plus de dix ans, à l'époque où j'étais jeune et beau et où mon ex me montrait dans le monde comme on exhibe un trophée.

Nous bavardons. Il me demande des nouvelles de l'ex, je lui réponds que nous sommes séparés depuis quelques années déjà. Lui n'a pas changé, vit toujours avec le même homme depuis quinze ans. Alors forcément je lui demande plus ou moins ce qu'il fait là, parce que ce n'est pas le genre d'endroit où on me trouverait si j'étais en couple. J'apprends avec stupéfaction qu'il y vient très régulièrement, ainsi que son petit ami, que ça fait quinze ans qu'ils fonctionnent en couple ouvert, et que ça a l'air de bien fonctionner puisqu'ils sont toujours ensemble. Je me retiens de poser plus de questions.

A vrai dire, je suis sans doute un peu trop conformiste, mais le couple ouvert ça a toujours été une notion un peu bizarre pour moi. On peut avoir plusieurs amants, on peut choisir de vivre sa vie sexuelle de façon débridée, mais pourquoi alors se mettre en couple si c'est pour aller tous les week-ends se trouver un amant différent? Par peur de vieillir seul?

En même temps je dis ça, mais je ne suis pas en couple. La seule période où j'ai vraiment vécu longtemps en couple avec quelqu'un, je ne le trompais pas, même si j'ai découvert par la suite que lui me trompait, et notre couple n'a duré que quelques années. Peut-être que nous n'avions pas choisi la bonne option? Peut-être que la fidélité ça n'est pas viable à long terme? Aujourd'hui si je me remettais en couple avec quelqu'un, est-ce que j'exigerais encore qu'il me soit fidèle? Je ne sais pas. Je ne sais même pas si ça m'importerait. Je crois que ce qui m'inporterait surtout ce serait son honnêteté, sa franchise.

Et puis il faut bien que je me rende à l'évidence. Les gens en couple qui se trompent, il n'y a rien de plus banal. On pourrait même dire que ça devient l'ordinaire, et que ce sont les gens qui ne se trompent pas qui sortent de l'ordinaire...

Errare humanum est?

C'est la teuf!

Je ne sais pas si je vais réussir à dormir cette nuit. La communauté othodoxe fête l'épiphanie et j'ai beau avoir toutes les fenêtres fermées j'entends nettement la musique.

D'ailleurs je suis sorti pour aller voir (bah oui, je suis curieux et je me demandais d'où venait ce boucan) et la moitié des gens sont dans la rue.

Dommage que je ne parle pas la langue et que je ne puisse pas me mêler dans la foule pour faire la fête moi aussi..

Bon, je vais me coucher, demain à huit heures je serai au boulot.