Nés en 68, d'Olivier Ducastel & Jacques Martineau. Avec Laetitia Casta, Yannick Rénier, Yann Tregouët, Christine Citti, Marc Citti, Sabrina Seyvecou, Théo Frilet, Edouard Collin, Kate Moran, Fejria Deliba, Gaëtan Gallier, Osman Elkharraz, Marilyne Canto, Alain Fromager, Gabriel Willem, Thibault Vinçon, Matthias Van Khache...

Tout d'abord il y a une chose qu'il faut reconnaître d'emblée à ce film, c'est que c'est un film ambitieux. Parcourir toute l'actualité de mai 68 à mai 2008, ça fait quand même 40 ans à couvrir. C'est peut-être beaucoup. Du coup certains passages paraissent obligés (comme les deux tours du 11 septembre qu'on aperçoit juste en fond sur un écran de télé) et le film est un peu long. Je ne sais pas si je dois vous conseiller d'aller voir ce film. Certains spectateurs dans la salle où j'étais sont sortis avant la fin, d'autres s'ennuyaient très visiblement. Certains passages m'ont aussi semblé longs, même si j'ai aimé le film.

Je ne suis pas né en 68, mais en 69. Et de fait la première partie du film ne m'a pas beaucoup intéressé. Je n'ai jamais vraiment accroché au mouvement hippie, et ces gens qui dansent à poils dans des champs couverts de fleurs en plastique ou qui font l'amour à plusieurs, ça m'a un peu laissé de marbre. J'ai trouvé ça longuet. En fait dans ce film la partie que j'ai vraiment apprécié c'est celle qui concerne la deuxième génération, celle des enfants nés en 68. Et là j'ai vraiment beaucoup aimé, probablement parce que c'est aussi ma vie, ce que je suis.
Au final, ce film m'a surtout fait me dire que je m'étais endormi, que j'avais appris à me contenter de la société dans laquelle je vis même si elle ne me convient pas, et qu'il faudrait que je me réveille, que je milite pour les droits que je veux. D'autres révolutions sont encore possibles...