Bleu presque transparent, de Murakami Ryû, est d'une horreur tellement marquée que c'est probablement ce qui en a fait son succès. On a l'impression que plus c'est choquant et inexcusable à écrire, plus l'auteur en resort avec une auréole de génie pour avoir osé écrire ce qu'il a écrit. Je n'ai évidemment pas aimé, je ne suis pas un fan de la violence gratuite, et cette bande de jeunes qui se détruit dans l'alcool, la drogue, la violence, la grossièreté, et le sexe, m'a laissé impertubé, juste un peu dégoûté.
Un extrait? "Derrière une lessive qui sèche au vent, on voit Yoshiyama qui a empoigné Kei par les cheveux et lui donne des grands coups de pied ou de genou dans le ventre. Chaque fois que le genou s'enfonce, Kei, le visage tuméfié, geint. Elle crache le sang et s'affale à terre..."
Commentaires