Une petite rue dans le Marais. Une rue à sens unique avec une seule voie de circulation. Un camion arrêté au milieu de la voie, personne au volant, pas de feux de détresse. Une file de voitures qui s'étire derrière le camion.
Dix mètres plus loin je croise une femme policier. Je lui dis "il y a un camion qui bloque la circulation". Elle se retourne, voit que le feu est rouge, et me répond "il ne bloque pas la circulation, le feu est rouge".
D'où elle était, elle ne voyait pas que l'espace devant le camion était vide, elle ne voyait que la file de voitures qui s'allongeait. Elle n'a même pas cherché à savoir, elle est partie dans l'autre sens, me laissant parler dans le vide.
C'est à payer ces gens-là que servent mes impôts?
(je remarque au passage que la pratique de s'arrêter en plein milieu de la voie et de laisser son véhicule vide au milieu de la chaussée pour aller faire je ne sais quoi semble être une pratique très banale à Paris; mais si ça ne gêne personne et que tout le monde trouve ça normal, pourquoi pas?)
Le mot du jour
L'autre jour, suite au comportement d'une lesbienne de mon entourage associatif, je me suis demandé quel était le contraire du mot misogyne.
Parce qu'on entend régulièrement parler d'hommes qui ont des problèmes relationnels avec les femmes, mais que dit-on d'une femme qui n'aime pas les hommes? Qu'elle est lesbienne? Non, soyons sérieux un instant, on peut être lesbienne et très bien s'entendre avec le genre masculin, de même que je suis homosexuel et que je m'entends très bien avec beaucoup de femmes.
Alors? Vous donnez votre langue au chat? On parle alors de misandrie.
Voilà, c'était la découverte du jour.
(dans la série de question que je me pose, pourriez-vous me dire quelle est la différence entre les mots "idoine" et "adéquat"?)
09/09/2008 dans Sans commentaire | Lien permanent | Commentaires (2)