Dans le Woody Allen de l'année, Scarlett Johansson, Pénélope Cruz et Javier Bardem vivent une relation passionnée à trois, une belle relation amoureuse, jusqu'au jour où Scarlett Johansson décide sans raison vraiment de tout foutre en l'air.
Elle ne sait pas pourquoi, elle ne sait pas ce qu'elle veut, mais elle sait qu'elle ne veut plus de cette relation à trois. Pénélope Cruz la traite alors d'"insatisfaite chronique" et lui dit qu'elle n'arrivera jamais à être satisfaite de ce qu'elle a, quoi que ce soit.
Je me suis dit que c'était exactement ce que j'étais, un "insatisfait chronique". Je ne sais pas ce que je veux, je rêve de plein d'idéaux, et la vie n'est jamais à la hauteur de mes idéaux, je trouve toujours un petit truc qui ne va pas pour tout envoyer balader, je ne me satisfais de rien sur le long terme. Je me suis beaucoup reconnu dans le personnage de Scarlett Johansson...
Par contre j'ai peur; est-ce qu'être un insatisfait chronique me condamnera à finir ma vie seul et détesté de tous?
(c'est bien comme titre de blog "l'insatisfait chonique", non? Quest-ce que vous en pensez? Ca vaut bien "Les carnets d'un quadra" ou "Clavardages d'un quadra", non?)
ou "Chroniques d'un insatisfait", ça parait moins définitif...
Rédigé par : Pierre-Yves | 09/11/2008 à 18:45
Rassure-toi, si tant est que je puisse te rassurer, je suis comme toi. Et ça n'empêche pas l'amour d'un autre et des autres sous une autre forme.
Et heureusement.
Rédigé par : Olivier Autissier | 09/11/2008 à 21:02
>Pierre-Yves. Malheureusement n'est ce pas définitif? Est-ce qu'on peut apprendre à ce satisfaire des choses?
>Olivier. Apparemment tu arrives à faire des compromis et à te satisfaire de certaines choses, la preuve : tu vis avec un homme, ce qui me paraît complètement inconcevable pour moi dans l'état actuel de ce que je suis
Rédigé par : Patrick | 09/11/2008 à 21:18