Quand je suis sorti du ciné vers vingt heures il y avait foule devant l'église Saint-Eustache. Un concert me suis-je dit? Non, ce n'était pas un concert; c'était la soupe populaire. Je ne pensais pas que ça concernait autant de gens...
Je n'ai jamais compris la fascination que beaucoup de gens ont pour l'Inde, qui pour moi représente le pays où les richesses extrêmes côtoient les plus misérables détresses, où des palais de marbre s'élèvent à côté de taudis où les gens meurent à ciel ouvert. La fatalité? Une façon zen de considérer la vie sur terre comme une simple incarnation dans un processus plus large?
Force m'est de constater que c'est la même chose en France à Paris. A l'heure où certains enfilent leur costume noir ou leur petite robe noire avant de se rendre à un cocktail dans leur Porsche ou leur Ferrari où ils siffleront quelques coupettes de champagne pour commencer la soirée, d'autres font la queue devant une église dans le froid pour se réchauffer d'une maigre soupe.
Vous ne me croyez pas? Allez donc faire un tour dans les rues de l'ouest parisien voir si les riches subissent vraiment la crise. Allez donc faire un tour dans les quartiers populaires à la fin des marchés pour voir le nombre de personnes qui fouillent les poubelles pour récupérer une tomate pas trop abimée ou une salade encore mangeable.
J'ai passé ma petite enfance en Afrique, dans des endroits où la pauvreté était une réalité, où les gens ne mangaient pas à leur faim tous les jours, et là-bas il y avait une entraide naturelle entre les gens, on ne laissait pas mourir les misérables sur les trottoirs, même quand on n'avait pas beaucoup plus qu'eux. L'individualisme de nos sociétés soit-disant évoluées me choque.
Comment en est on arrive la en France ? Il y a le RMI, les restos du coeur,des centaines d'assoces caritatives...alors qu'est ne qui ne marche pas ?
Rédigé par : Franciscain | 01/02/2009 à 07:51
C'est l'égoïsme à mon sens qui a conduit à ça, le "plus possible pour soi et tant pis pour les autres". En d'autres mots, et toujours à mon sens, c'est le fric qui est responsable. Pas le fric de nos salaires, mais celui qui coule à profusion. Parce qu'il y a tant d'endroits, contrairement à ce qu'on essaie de nous faire croire, où les robinets des fontaines sont ouverts.
Rédigé par : Olivier Autissier | 01/02/2009 à 09:07
ma foi c'estpour cela que parfois regarder les plus demunis ca permet de refaire le point
bizzzzzzzz
Rédigé par : fiuuu | 01/02/2009 à 12:03
Il n'y a plus de solidarité, notre individualisme nous fais fait passer à côté de l'essentiel.
Rédigé par : Cp | 01/02/2009 à 16:06
Nous sommes plus solidaire en Europe, notre individualisme nous fait passe à côté de l'essentiel soit le partage.
Rédigé par : Cp | 01/02/2009 à 16:08
Coïncidence quand tu nous tiens !
On était au même endroit au même moment hier soir !
Rédigé par : le nain | 01/02/2009 à 17:26
Je pars en Inde ce soir, non pas que j'aie une fascination pour ce pays mais au moins voir cette réalité là des mes yeux, en plus de milles merveilleises choses aussi... je te raconte ca à mon retour le 19! Hasta la vista!
Rédigé par : Fab | 01/02/2009 à 17:37
>le nain. Et tu ne m'as même pas sauté dessus, moi l'unique parmi cette foule? j'en suis tout attristé..lol
Rédigé par : Patrick | 01/02/2009 à 21:25