Ah, la Saint-Valentin, la fête des amoureux, le seul jour où certaines personnes recevront un bouquet de fleurs le coït annuel obligatoire... c'était comment la Saint-Valentin pour vous?
Pour moi la Saint-Valentin ça a surtout été l'organisation de la course de la Saint-Valentin organisée par les Front Runners de Paris. Levé au milieu de la nuit pour être à sept heures (une heure où en temps normal je suis toujours dans mon lit!) devant le gymnase. Il a fallu transporter des tables, des bancs, faire des marquages au sol, tout préparer pour l'arrivée des premiers coureurs venus retirer leur dossard. La course ne commençait qu'à 10h30, mais les premiers coureurs étaient là bien avant. "Oui monsieur, votre nom? certificat médical? quelle taille pour le t-shirt? parfait, bonne course!" Les premiers étaient là bien avant, mais il y a quand même eu un gros rush vers 9h30 / 10h "oui madame, votre nom? certificat médical? quelle taille pour le t-shirt? voilà, la puce est dedans, les vestiaires sont derrière vous et la consigne à droite, bonne course!". Et le pire, ce sont les retardataires, qui arrivent en courant à 10h15 pour retirer leur dossard alors que la course part à 10h30 à dix minutes de là (en courant!). Enfin, 10h30, une petite pause, plus personne pour retirer un dossard.
Mais non, en fait il n'y a pas de pause. Il faut ranger, compter les dossards qui n'ont pas été retirés, ranger tout ce qui reste, puis mettre en place les boissons chaudes et les viennoiseries avant le retour des premiers coureurs. Et croyez-moi, six kilomètres c'est très vite couru pour les premiers, ça ne laisse pas beaucoup de temps. "Oui, un café, bien sûr, oui il y a du chocolat, le sucre? il est là, excusez moi je vais re-chercher de l'eau chaude..." Ah, 500 coureurs à gérer, ça demande du travail!
Mais est-ce vraiment du travail quand les gens sont souriants et vous remercient pour notre organisation si agréable et efficace? remettre des viennoiseries, vérifier qu'il reste encore du café, refaire chauffer de l'eau, du thé? du thé? il n'y en a plus ici, je cours vous en chercher.
Enfin, on a beau dire, quand c'est fini on est quand même content que ça s'arrête. Parce qu'après, il y a la remise des prix, puis il faut tout nettoyer, vider le gymnase, s'assurer que personne n'a rien oublié ni ici ni dans les vestiaires.
Heureusement après il y a le brunch en plus petit nombre (150?), entre membres du clubs et des autres clubs gay&lesbiens qui sont venus courir avec nous, les parisiens, les marseillais, les lyonnais, les madrilènes, et à 16h on peut rentrer à la maison faire une petite sieste, après avoir résisté aux regards insistants d'un coureur lyonnais pourtant plutôt agréable à regarder. Mais bon, il y a des jours où je refuse d'être simplement un objet sexuel...
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