Se lever au matin, quand le soleil n'est pas encore monté dans le ciel. Ouvrir les rideaux, les fenêtres, les portes. Sortir sur la terrasse pour respirer la rosée du matin qui s'attarde et irise les brins d'herbe. Contempler les fleurs du rosier grimpant qui s'enhardissent, marcher pieds nus dans l'herbe encore humide. Puis prendre un jus de fruit en contemplant la verdure. Faire une grille de sudoku pendant que le thé refroidit et infuse. Ecouter le silence, quand même les oiseaux sont silencieux.
Après le petit déjeuner et avoir bouquiné quelques instants ou écouté une symphonie de Chostakovitch, passer le portail et descendre à la plage pour son bain du matin. Rentrer dans l'eau et nager, sentir le liquide frais sur sa peau, respirer en rythme entre deux mouvements.
Passer sur le chemin du retour au marché sur la place du village pour acheter un melon, des cerises et des nectarines, une salade et deux trois tomates.
Après le déjeuner sur la terrasse à l'ombre de la vigne, faire paresseusement la sieste en écoutant les abeilles qui butinent la lavande.
Enfourcher ensuite son vélo pour aller faire une grande promenade sur les routes de l'arrière-pays. S'arrêter près d'une crique déserte pour plonger entre les rochers. Prendre le temps de rentrer à pieds en poussant son vélo et en picorant des mûres sur les ronces. Faire une pause sur la place du village pour boire un diabolo-menthe en regardant le temps qui passe.
Ne pas écouter les infos, ne pas allumer la télé, ne pas allumer la radio. Goûter le silence ou la voix de Philippe Jaroussky chantant des mélodies françaises. Lire pendant que le soleil finit sa course et se coucher tôt après avoir passer une journée tranquille à ne rien faire.
Je ne suis pas quelqu'un de compliqué, une vie simple et rustique dans une campagne en bord de mer me satisferait pleinement. Souvent j'en rêve. Mais ce sera pour plus tard, quand je ne travaillerai plus.
En attendant je suis à Paris et j'ai passé aujourd'hui ma journée au travail comme les jours précédents de la semaine et le jour à venir. Le temps des vacances n'est pas encore venu. Le temps de la retraite non plus.
C'est sûr, ça donne envie!
Rédigé par : calystee | 01/08/2009 à 00:04