Il fut un temps où je courais régulièrement au bois de Boulogne. J'habitais à Issy-les Moulineaux à l'époque. Puis à l'hiver 2005 j'ai déménagé pour venir vivre dans le 18e. Du coup le bois de Boulogne me semblait plus loin, et je courais le soir le long du canal Saint-Martin ou en rond au parc des Buttes-Chaumont, voir au bois de Vincennes avec mon club. De temps en temps je retournais au bois de Boulogne, mais je ne trouvais pas le trajet fabuleux pour y aller, souvent je mélangeais les sens interdits et je perdais du temps.
Puis j'ai fini par maîtriser ce 17e arrondissement où je ne mettais jamais les pieds auparavant, j'ai mémorisé les sens unique et les artères principales, et j'ai fini par trouver un itinéraire agréable et sans trop de voitures qui m'amène de chez moi au bois de Boulogne en 25 minutes. 25 minutes d'une station vélib à l'autre. Du coup le bois de Boulogne redevient intéressant, surtout maintenant que j'ai eu mes problèmes de dos et que j'évite de courir sur du bitume (et donc je ne cours plus au parc des Buttes-Chaumont, trop traumatisant pour ma colonne vertébrale).
Alors ce soir sur les coups de 20h je suis sorti avec mon short et mes baskets, et j'ai été courir au bois de Boulogne. 25 minutes de vélib, une heure de jogging, 25 minutes de vélib, le programme tranquille de ma soirée. Ensuite c'est étirements et hydratation, douche et repos. Je suis quelqu'un pour qui courir est un plaisir et une nécessité. Il n'était pas envisageable que ma hernie discale m'empêche de courir. Depuis quelque temps je me suis repris à courir, peu à peu, en ne dépassant pas l'heure de jogging. Je cours maintenant une fois par semaine, je pense passer à deux fois à partir de la rentrée (une séance de jogging au bois et une séance de fractionné sur stade), et j'aimerais bien revenir rapidement au rythme de trois séances par semaine.
Mais j'ai bien compris qu'il ne faut pas forcer la machine, qu'il me faut me remettre à courir progressivement. Je suis donc parti sur un jogging tranquille ce soir, en veillant bien à dérouler complètement le pied en attaquant le sol avec le talon pour le quitter de la pointe du pied, en faisant attention à la position de mes bras, en veillant à garder les mains dans le prolongement des bras, en essayant d'apprendre à me servir aussi de mes bras pour avancer, ce que j'ai tendance à ne pas faire, gardant le buste trop raide. Puis j'ai couru dans le sable des pistes de chevaux, ce qui est excellent pour bien étirer et faire travailler toute la cheville tout en limitant considérablement les tassements du dos, que du bonheur! Dans la deuxième partie j'ai un peu accéléré mon rythme de croisière. Ensuite j'ai fait de petites accélérations, histoire de retrouver des sensations passées, sant toutefois forcer. Puis dans le dernier quart d'heure j'ai poussé la machine pour finir sur un sprint, avant de retourner en footing lent à la station vélib sur les cinq dernières minutes. En résumé, une séance tranquille de reprise et de réappropriation de son corps. A quand le prochain marathon? Non, je rigole. J'ai bien compris que plus jamais je ne courrai un marathon. (mais on ne va pas trop en demander non plus, c'est déjà un soulagement pour moi de pouvoir recommencer à courir pour des séances d'une heure)
Tu connais les problèmes de dos de Dom.
Courir ce n'était pas son truc, la piscine là était son plaisir...
Ben même cela lui est fortement déconseillé.
Il positive en disant,"je marche" crois moi il fut des jours où nous avons eu très très peur Smab et moi.
Alors toi tu y vas tout doux hein!Pas de rêves dangereux pour ta colonne verticale
Rédigé par : mume | 16/08/2009 à 11:37
>Mume. Je fais attention, j'y vais très progressivement (j'ai vraiment eu très peur quand je me suis réveillé un matin plié en deux)
Rédigé par : Patrick | 17/08/2009 à 18:37