Prise sur le vif de la vie de ma cour d'immeuble. 13 heures passées, le soleil tape et la cour est déserte à l'exception d'un grand dadais qui tourne en rond sur son vélo. La famille du deuxième est rentrée de son exode annuel en Afrique du nord, et la cour est inondée de la musique des jeunes filles. Parfois la mère leur demande de baisser la musique, alors le son diminue, mais curieusement quinze minutes après il est remonté. Les parents du rez-de-cour sont partis faire le marché, laissant les deux enfants (grosso modo cinq ans et sept ans) enfermés seuls dans la maison. Mon linge sèche sur le palier pendant que ma cuisine enbaume de l'odeur des mirabelles qui cuisent. Billie Holiday pleure son blues à la radio, un portrait en cours sèche, le chat dort dous le lit, dimanche tranquille rue du Simplon.
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