Chocolat ou café?

La proposition

Il y a des films dont on imagine la fin dès le début, où il n'y a aucune émotion intellectuelle, où on vient juste pour se reposer et passer un moment agréable sans se servir de son cerveau. Quand en plus les acteurs sont plutôt agréables à regarder, pourquoi bouder son plaisir? Ce week-end j'ai donc vu La proposition, avec Ryan Reynolds et Sandra Bullock dans le rôle du couple évident...

Et si moi je vous faisais la proposition de ne pas écrire de nouvelle note sur mon blog tant que la dernière en ligne n'a pas été commentée? Alors?

Vanité

Parfois je me dis en constatant le nombre de notes que j'ai écrites sur ce blog et qui sont restées vierges de tout commentaire que je suis tout de même pourvu d'une énorme vanité pour continuer à écrire aussi régulièrement.

L'armée du crime

Un film sur un groupe de résistants étrangers pendant l'occupation allemande de Paris. Un film qui a une valeur historique et qui replonge bien dans une ambiance nauséeuse qui a pû être celle de Paris occupée par les allemands pendant la deuxième guerre mondiale. Un petit rappel aussi: ce ne sont pas les allemands qui ont envoyés les juifs en camp de concentration pour ce qui concerne la France, mais les français, la police française, les gens de la vie de tous les jours. En France occupée, les juifs, les communistes, les tsiganes, tous les gens différents qui ont été envoyés dans les camps l'ont été uniquement et exclusivement de par l'action directe des français. Qu'on s'en souvienne! Apparemment le français moyen aime bien dénoncer son voisin...

Par ailleurs je ne peux m'empêcher de faire un parallèle entre cette époque nauséabonde et l'époque actuelle où la chasse à l'étranger devient pour notre gouvernement une priorité bien dégoûtante. Aujourd'hui le terme de raffle peut être appliqué à certaines actions des forces policées aux sorties des bouches de métro de certains quartiers populaires où on traque le sans-papier.

Nouvelle mafia?

Roman Polanski a été arrêté hier en Suisse suite à un mandat international des USA lancé contre lui depuis des dizaines d'années (1977). On lui reproche d'avoir eu une relation sexuelle avec une mineure de treize ans après l'avoir droguée.

Le monde culturel se révolte et s'insurge contre cette application d'une peine, sous prétexte que nous sommes en présence d'un grand artiste du monde du cinéma. Il existerait donc une immunité artistique?

J'en reste abasourdi.

Franchement, s'il s'agissait de vous ou moi, vous ne pensez pas que nous serions depuis une éternité extradé?

(et je trouve très inquiétant tous ces gens qui pensent qu'ils devraient être au dessus des lois, ce qui veut dire qu'ils s'estiment supérieurs au commun des mortels; elle est bien loin l'égalité républicaine...)

Fermeture

Ce dimanche 27 septembre était dans les jardins du Louvre le premier jour à l'heure d'hiver, maintenant le jardin ferme à 19h30. Quand on le sait, on se dit en se levant de sa chaise où on bouquinait tranquillement avant d'être abordé par un bavard avec des idées derrière la tête, qu'on a largement le temps de sortir des jardins vu qu'il n'est pas encore 19h. Alors on se dirige tranquillement vers la sortie, quand un monsieur avec un gilet orange fluo avance dans notre direction et nous demande de faire demi-tour parce que la porte est fermée.

C'est ainsi dans les jardins du Louvre. Contrairement à tous les jardins que je fréquente, ici on ne siffle pas une demi-heure avant la fermeture pour que les gens se dirigent vers la sortie. Ici on commence à fermer les portes une demi-heure avant d'un côté du jardin, et on remonte le jardin pour faire sortir les gens de l'autre côté. Tant pis pour vous si ça ne vous arrange pas de sortir place de la Concorde plutôt que côté pyramide du Louvre, c'est comme ça.

Morale de l'histoire: ce n'est pas parce que c'est marqué que le parc ferme à 19h30 qu'il faut croire que vous pourez sortir à n'importe quelle porte à 19h.

Marché du dimanche

Il y a plein de petits rituels dans ma vie, c'est sans doute mon côté vieux garçon. A rester trop longtemps célibataire on finit par aller d'habitude en habitude.

L'une de ces habitudes, c'est le marché le dimanche. Après le jogging au bois de Boulogne avec les Front Runners, j'ai pris mon sac pour aller au marché faire mon stock de fruits.

En fait je ne comprends pas les gens qui ne vont pas au marché et font toutes leurs courses en grande surface. Un exemple tout simple: les oeufs. J'achète mes oeufs sur le marché, à un marchand qui ne les a pas fait venir de l'autre bout du monde, et dont je suis certain de la fraîcheur. Il me les vend à 1€ la barquette de 6 oeufs, à 2€ si j'en prends 15, et encore moins cher si je prends un plateau complet. Jamais je ne trouverai un prix aussi intéressant en grande surface, et j'aide directement un fermier à vivre au lieu d'engraisser des bureaucrates qui exploitent justement les fermiers (la grêve du lait, ça vous parle?). C'est tout bénéfice pour moi, c'est tout bénéfice pour le fermier; pourquoi faire autrement?

Par contre j'ai été un peu déçu, impossible de trouver du raisin français sur le marché ce dimanche. J'ai fini par acheter du raisin d'Italie (ou était-ce d'Espagne?). C'était la fin du marché, les marchands bradaient, j'ai eu une bassine de raisin blanc pour un euro, je n'ai pas résisté. D'ailleurs je ne sais pas quoi en faire, j'en ai au moins pour toute la semaine, et il va falloir faire des confitures avec le surplus. Qui va se régaler cet hiver avec des bons raisins cuits au sirop?

27 septembre, J - 2 mois

Le temps passe, l'échéance approche, plus que deux mois avant le vernissage de mon exposition (27 novembre).

Un avant-goût? Vous y verrez entre autre ma série Bleu Rome ci-dessous.

 

Comment est née cette série? Au départ il y a eu le premier (en haut à gauche), né un peu par hasard, comme tout ce que je fais, et à qui je trouvais des faux airs de statue antique. Je l'ai appelé Bleu Rome.

Puis je me suis dit que ce serait amusant de voir ce qu'il donnerait en verso. Ainsi est né le deuxième (en haut à droite) qui est exactement le même que le premier en miroir. Ces deux premiers sont devenus Castor et Pollux, deux jumeaux dont les noms ont traversé l'histoire.

Nous avons tous des visages qui sont rarement symétriques, et je me suis dit que ce serait amusant de créer des visages symétriques à partir de celui de Castor ou Pollux, j'ai donc créé Jupiter (en bas à gauche) et Léda (en bas à droite), les parents des jumeaux. Ils sont tous deux une moitié du visage des jumeaux dédoublée. Est-ce que ça prouve que nous avons tous un côté masculin et un côté féminin? Jupiter fait indubitablement masculin, et Léda fait indubitablement féminin.

Pourquoi une série? Je ne sais pas. En fait je travaille souvent par série. D'abord parce que souvent je crée pour ma décoration personnelle, et que j'aime avoir un semblant d'unité dans ma décoration intérieure. N'importe quel adepte du feng shui vous le dira, c'est important d'avoir une unité dans une décoration intérieure pour dégager une atmosphère stable, zen. Rien n'est plus irritant stressant énervant qu'une décoration désordonnée avec des touches de toutes les couleurs sans aucun rapport. Notre cerveau a besoin de cadre pour se reposer, il a besoin de trouver des liens entre les choses. Quand il n'en trouve pas il s'énerve. Et chez moi en général les gens trouvent qu'on se sent bien. Et chez vous?

(pour en revenir à mon expo, vernissage le vendredi 27 novembre au soir à partir de 19h, expo normale les samedi et dimanche après-midi, détails à venir plus tard)

Mijoux (5)

Lundi 21 septembre, dernier jour de ce week-end avec mon club de coureurs. Nous ne sommes plus aussi nombreux, la moitié est rentrée sur Paris hier soir.

Journée de récupération aujourd'hui. Au programme une grande randonnée de cinq heures avec la perspective de pique-niquer en haut du Mont Rond (1596m disait la pancarte) avec vue sur le Mont Blanc. Sauf que le ciel était tellement couvert que nous n'avons même pas aperçu le Mont Blanc, c'est tout juste si entre deux nuages on réussissait à apercevoir un bout du Lac Léman. Pique-nique dans la brume, par moments on n'apercevait même pas la cime du sapin à cinq mètres devant nous, et du coup il faisait plutôt frisquet.

Mauvais timing? Les caprices de la météo sont un peu imprévisibles en montagne, mais il faisait presque beau quand nous sommes redescendus dans la vallée (Mijoux est à une altitude de 1000m). Ca donnait presque envie de recommencer la randonnée et de remonter au Mont Rond. Tant pis, je n'aurais pas vu le Mont Blanc cette fois-ci.

Ensuite ce fut le retour vers Paris après avoir fait une dernière promenade dans le village et quelques achats (du fromage par exemple, il n'était pas envisageable de partir sans au moins un morceau de Bleu de Gex, et le gourmand que je suis a également pris un Mont d'Or), arrivée Gare de Lyon autour de vingt-trois heures.

Bilan? Je suis rassuré pour mon dos. Pendant tout le week-end à aucun moment je n'ai resenti la moindre douleur dans le dos, ma hernie discale a l'air de supporter que je cours. C'est une très bonne nouvelle pour moi, ce week-end avait un peu une valeur de test. Donc je vais pouvoir me remettre à courir trois quatre fois par semaine, même si pour l'instant je vais m'abstenir de courir plus d'une heure (ou deux?). Je n'ai pas prévu de marathon pour l'année prochaine (par contre je cours le Marseille-Cassis le 25 octobre prochain).

Autre constat: je suis capable de supporter un week-end entier en groupe. Le sauvage que je suis et qui partait pour la première fois en week-end avec le club a passé d'agréables moments, une expérience à renouveller?

(je vous ai mis quelques photos dans les albums en bas dans la colonne de droite, elles ne sont pas très réussies, mais bon, elles se laissent regarder quand même...)

Mijoux (4)

Voici la vue que j'avais de ma fenêtre ce dimanche 20 septembre en ouvrant les volets. Au moins il ne pleuvait pas! Au programme pour commencer la journée il y avait 20 ou 40 minutes de jogging à jeun. Vu que la plupart du temps je cours à jeun, ça ne me posait aucun problème. Sauf que les premiers coureurs sont partis un peu trop rapidement pour mes capacités, et ne voulant pas être un boulet j'ai couru avec ceux qui ne faisaient que 20 minutes. Petite frustration, mais j'aurais le temps dans le reste du week-end pour me défouler.

Petit-déjeuner, un peu de temps pour digérer, puis on prend les voitures pour monter au col de la faucille faire un peu de travail technique, du talon-fesse, des levers de genoux, des accélérations, du gainage, que du bonheur! Jusque là tout va bien. Ensuite on s'amuse à courir en montant et descendant. Vous voyez la photo à gauche? Le but du jeu c'est de monter en courant en levant bien les genoux jusqu'à mi-hauteur et de redescendre sans se retenir. Quatre fois de suite. Là pour le coup ça m'a lessivé, trop l'habitude à Paris de courir en terrain plat (même la côte des Buttes-Chaumont paraît ridicule à côté). Ensuite on a fait une petite course-relais dans le même coin pour être un peu fun. Y a pas à dire, en terrain pentu je manque vraiment d'endurance...

Ensuite tout était plus facile, c'était ça le moment le plus dur du week-end. L'après-midi on a fait du vtt sur route dans la vallée de la Valserine (grosso modo une heure trente, pas de quoi se fatiguer). Après ma douche j'ai été faire le tour du village (très vite fait, le village n'étant pas énorme) et j'ai passé le reste de la journée à l'hôtel à bavasser. Soirée à jouer au tarot (oui, j'avais pris mon jeu de tarot, ça peut toujours servir quand on part en groupe).

Fin de mois

En ce moment dans mon quartier les policiers se promènent avec le carnet de contravention à la main et ça colle des PVs à tout-va. A mon avis ils n'ont pas dû atteindre leurs objectifs mensuels...

Mijoux (3)

Après l'effort le réconfort? Après ces deux heures de jogging il y a eu les étirements et la douche, toujours un bonheur. Puis vint le temps du repas de midi.

Ca a commencé par de la salade verte. Pourquoi pas? Je l'aurais préféré en dessert avec du fromage mais bon. Puis le plat principal est arrivé: viande blanche (chouette, des protéines!) et pâtes (l'aliment de base du coureur), SANS sauce. D'un seul coup je me suis souvenu que j'étais dans un week-end sportif... Pourtant je n'aurai pas dit non à un gâteau au chocolat avec une boule de glace. Mais bon, week-end sportif = pas d'excès culinaire au menu. Et ça s'est vérifié tout le week-end...

D'ailleurs j'en connais dans le groupe qui ont été faire un petit tour à l'épicerie - patisserie - boulangerie - fromagerie (oui, dans les petits villages il y a une seule boutique qui fait tout) du village pour satisfaire un besoin de sucré. J'ai réussi à résister tout le week-end (en même temps je ne suis pas un grand amateur de sucré, je suis plutôt du genre salé).

L'après-midi c'était VTT au programme. On monte la côte pour sortir de Mijoux jusqu'au village de Lajoux (trés original les noms des villages dans le coin: nous sommes dans le pays de Joux, et il y a Mijoux en bas et Lajoux en haut) et on tourne sur le plateau avant de redescendre. Mais à peine sorti il a commencé à tomber des gouttes, gouttes qui se sont parfois transformées en véritables averses, avec même quelques épisodes de grêle. Et même avec mon imper j'étais transi. Pas mécontent de rentrer au village deux heures après.

Ensuite repos. Douche et bavardage. Raclette et soirée 70's que j'ai vécue par éclipse. Parce qu'en fait les années 1970 ça ne m'évoque pas grand chose, et parce que mon estomac n'était pas d'accord avec moi. Donc je suis monté lire dans ma chambre, je suis juste descendu à un moment pour boire une tasse de thé.

Coucher vers une heure du mat, en sachant que le lendemain on remettait ça (jogging + vtt). Je suis sûr que ça vous fait envie...

Le bon sens commun

Bout de conversation entendu dans la rue: "Ils veulent aller en Angleterre, qu'on les laisse y aller. Là on fait le boulot de l'Angleterre et ça nous pose des soucis..."

Oui après tout, pourquoi on ne les laisse pas traverser la Manche et se débrouiller de l'autre côté?

Mais je me suis dit aussi que notre gouvernement prenait peut être plaisir à jouer les gendarmes et se conduire en tortionnaire ou chasseur du genre humain étranger. Comment expliquer autrement un tel acharnement à les empêcher de partir? Comment expliquer cette inqualifiable action où on prend 500 personnes (500!! c'est énorme!) et des bulldozers pour raser des logements de fortune? Comment expliquer qu'on s'amuse à en prendre une centaine pour aller les perdre dans le sud de la France, le plus loin possible de leur but? Une chose est certaine, c'est qu'il y a longtemps que notre pays n'est plus le pays des libertés humaines...

(même si ça n'a pas grand chose à voir, je ne résiste pas à l'envie de vous mettre cet article paru dans Le Monde et qui raconte le racisme ordinaire vécu par un journaliste du journal)

Mijoux (2)

Le programme du samedi commençait par du jogging dans les près (j'allais écrire les alpages, mais y a t-il des alpages ailleurs que dans les alpes?). Départ en voiture pour dix minutes, le temps de sortir de la vallée et de prendre un peu en hauteur, le but du jeu n'étant pas de courir en terrain plat.

Ensuite il y avait le choix entre une heure ou deux heures de jogging, puis retour aux voitures pour redescendre au village avec possibilité de redescendre en courant pour le groupe d'une heure. N'étant pas certain des capacités de mon dos à supporter cet effort, j'ai pris l'option prudente, une heure de course dans les près à vaches (pour ceux qui connaissent la région, dans la combe à la chèvre), terrain vallonné où il faut regarder où on met les pieds.

Très agréable décor, température agréable pour courir (14°C), ciel découvert. Ensuite nos guides se sont un peu égarés, et le jogging s'est transformé en marche dans les sous-bois entre les branches, les terrains détrempés (il y avait eu un superbe orage au petit matin), les montées et les descentes de talus mousseux et caillouteux. Enfin nous avons retrouvé un chemin pour nous ramener vers les prés, et retour au point de départ après une heure de jogging/marche active.

Sauf que du coup je n'étais pas vraiment fatigué. Là le groupe s'est divisé en deux: ceux qui rentraient en voiture, et ceux qui rentraient en courant. J'ai choisi de rentrer en courant, en suivant le tracé du GR qui redescendait à Mijoux. Terrain très agréable, pratiquement toujours en descente, superbe décor, de la verdure plein les yeux, un vrai bonheur. Il fallait juste faire un peu attention aux chevilles, j'ai bien failli m'en tordre une en heurtant une pierre mal placée.

Et une heure plus tard nous étions de retour à l'hôtel, au final j'avais couru mes deux heures...

Le Montespan

C'est le troisième livre de Jean Teulé que je lis, après Le magasin des suicides et Les lois de la gravité, deux livres que j'avais aimé mais où tout résidait dans une idée de départ originale qui était déroulée ensuite pour finir parfois en queue de poisson. C'était d'ailleurs deux livres de lecture très facile, et plutôt courts, du genre à lire dans les transports communs.

Le Montespan est un peu différent, il est construit à partir d'une histoire plus ancienne et a donc demandé un certain travail de recherche pour établir l'atmosphère de l'époque. A vrai dire je me demande si ce n'est pas tout ce travail de recherche et de décorum que j'ai le plus apprécié dans l'histoire, au delà de cette histoire de mari cocu qui n'accepte pas que sa femme soit la favorite du roi.

Par exemple l'idée que les aristocrates de l'époque se mettaient du beurre sur les gencives pour cacher les caries de leurs dents (les dentistes n'étaient pas aussi efficaces à l'époque qu'aujourd'hui et il était rare de trouver des personnes avec une dentition complète) et donc souriaient tout le temps pour éviter que le beurre ne fonde trop vite fait partie des petits détails qui donnent une dimension différente à l'histoire apprise dans les livres d'époque. De même pour tous les détails sur les odeurs corporelles et la façon de chacun de gérer ces excréments. Bah oui, on fait comment pour chier quand on porte une robe à panier qui ne permet même pas de s'assoir? Et je ne parle même pas de s'essuyer les fesses... Un livre qui se révèle au final très instructif sur les moeurs d'une époque, même si ça reste une fiction (bien qu'élaborée à partir d'une histoire vraie) et que je ne suis pas certain que tout y soit vrai.

Mijoux (1)

Donc ce week-end j'étais absent, j'étais parti à Mijoux pour un week-end sportif avec mon club de joggeurs, les Front Runners. Première bonne nouvelle, j'en suis revenu entier, mon dos va bien, ma hernie discale ne s'est pas manifestée pendant tout ce séjour dans le Haut-Jura au pays des mijolands.

Je suis parti vendredi soir, rendez-vous à la gare de Lyon pour prendre le train en direction de Bellegarde. Ensuite voiture pour remonter la vallée de la Valserine jusqu'à Mijoux, 3/4 heure de route de montagne dans une atmosphère à la limite de la pluie, nous sommes arrivés à l'hôtel un peu après minuit. Le temps de bavarder avec ceux qui étaient arrivés par le train précédent, de prendre nos chambres, il était bien une heure du matin. Le lendemain le petit-déjeuner était à huit heures.

C'est la première fois que je pars en week-end avec les Front Runners. Pourtant ça fait des années et des années que je fréquente ce club. J'y suis venu la première fois à la fin des années 1990 quand je suis venu à Paris pour y vivre avec mon ex. Mais l'expérience fut brève, le monsieur était jaloux et ne supportait pas trop l'idée de me voir courir avec d'autres hommes dans les bois. J'y suis retourné en 2000, une fois que nous nous étions séparés. J'y suis resté quelques années, j'ai fait une coupure vers 2004-2005 pour essayer un autre club de sport. Puis j'ai couru seul pendant quelques temps, et puis un jour, à force de croiser des têtes connues au Buttes-Chaumont, j'ai réadhéré au club (à la rentrée 2007 je crois). J'y suis toujours.

Premier week-end avec les Front Runners donc. Dans la voiture qui nous remontait vers la station, un frontrunner à l'arrière qui était arrivé dans le même train que moi demandait à son ami qui était arrivé dans un train précédent s'il avait mangé quelque part. "Oui, au chinois, mais c'était mauvais. Mais il n'y avait rien d'autres, que des marchands de kebab, ça en dit long sur la population". Assis dans le fauteuil à l'avant, je n'ai pas bronché, mais je me suis dit que si le week-end commençait par ce genre de propos racistes... (en même temps dans un groupe d'une grosse trentaine il est facile d'éviter deux trois personnes le temps d'un week-end)

Tu tousses?

Hallucination auditive!

Aujourd'hui la madame en charge des affaires de la santé au gouvernement nous a annoncé qu'il ne fallait pas oublier qu'il y avait aussi une grippe classique qui nous arrive tous les ans. Elle a rajouté que cette grippe habituelle impactait chaque année de deux à sept millions de français, et faisait 2500 à 6000 morts tous les ans.

Autrement dit elle tue bien plus de gens que la grippe A/H1N1 dont on nous rabat les oreilles depuis quelques mois. Je ne comprends pas...

Fini

C'est fini, j'ai vu toutes las pages du blog de Jérômeuh, je suis arrivé à la dernière page. Maintenant je suis comme tous les autres, en attente de la prochaine mise en jour.

Une nouvelle addiction? Jusqu'à présent je ne lisais que des blogs écrits, j'étais passé à côté du blog dessiné. Et puis j'ai commencé à en visionner un par ci un par là. Du coup je viens de rajouter une liste dans la marge gauche de mon blog, une liste où je vais mettre les BD Blogs que je regarde. Je pense qu'elle va rapidement s'étoffer...

PS/ Monsieur Jérômeuh fera des dédicaces au Festiblog le samedi 26 septembre de 11h à 13h, je pense que j'irai y faire un tour.

Pause

Bon, je crois que je vais faire une petite pause. C'est super, mais ça fait grosso modo deux cents pages que je regarde, alors je vais faire une pause. J'ai repris le blog depuis le début, et j'en suis là, à ce rythme j'aurai tout vu demain...

Mais comment j'ai pû passer à côté de ce blog si longtemps?

J'adore!

J'adore, j'adore, j'adore! Quoi donc? Le blog que je suis en train de découvrir. Il s'appelle Jérômeuh, et il fait de superbes dessins  (comme celui ci).

Bon, j'y retourne, j'ai pas encore tout vu. Donc c'est le viril blog de Jérômeuh et c'est amusant, bien dessiné, bien vu...

Le coach

Un film grand public, un duo agréable, des personnages sympathiques. Un film sans prétention mais bien plus appréciable que beaucoup de films vus récemment qui se prennent la tête et se la jouent cinéma intello. Ca fait du bien ce genre de petits films de temps en temps.