Un film sur un groupe de résistants étrangers pendant l'occupation allemande de Paris. Un film qui a une valeur historique et qui replonge bien dans une ambiance nauséeuse qui a pû être celle de Paris occupée par les allemands pendant la deuxième guerre mondiale. Un petit rappel aussi: ce ne sont pas les allemands qui ont envoyés les juifs en camp de concentration pour ce qui concerne la France, mais les français, la police française, les gens de la vie de tous les jours. En France occupée, les juifs, les communistes, les tsiganes, tous les gens différents qui ont été envoyés dans les camps l'ont été uniquement et exclusivement de par l'action directe des français. Qu'on s'en souvienne! Apparemment le français moyen aime bien dénoncer son voisin...
Par ailleurs je ne peux m'empêcher de faire un parallèle entre cette époque nauséabonde et l'époque actuelle où la chasse à l'étranger devient pour notre gouvernement une priorité bien dégoûtante. Aujourd'hui le terme de raffle peut être appliqué à certaines actions des forces policées aux sorties des bouches de métro de certains quartiers populaires où on traque le sans-papier.
tombé via Will sur ton blog...j'ai été voir ce film hier soir...au delà de l'horreur de la période, comme toi, ce qui m'a effaré, c'est l'attitude des français(pas un pour rattraper l'autre , à part peut-etre le proviseur...), les flics, certes mais aussi , ceux de tous les jours: la concierge, le croc-en-jambe dans le café lors de l'arrestation....pas marrant....
avec les sans-papiers aujopurd'hui, j'ai été témoin de ce genre de comportements chez des personnes que je croyais bien connaitre...ça me fait froid dans le dos...en même temps, je me demande, comme tous, ce que j'aurais fait pendant l'occupation...
Rédigé par : arthur | 12/10/2009 à 18:58
>arthur. Comme tous? moi je ne me suis jamais posé la question de savoir ce que j'aurais fait sous l'occupation... D'ailleurs même aujourd'hui certains me disent de faire attention parce que j'ai une trop grande gueule et que je pourais mourir facilement par accident. Mais peut-on toujours subir sans rien dire?
Rédigé par : Patrick Antoine | 12/10/2009 à 23:35