Trente trois petits Haïtiens arrivent en France, ils sont très attendus par leurs parents adoptifs. C'est LA grande info du jour, celle qui nous concerne tous et qui va changer notre journée de façon irrémédiable.
Est-ce qu'ils auront aussi la nationalité française en arrivant en France dans leur famille adoptive? Ou est-ce qu'on va les laisser grandir ici pour le plaisir et l'amusement de leurs parents et ensuite les renvoyer à Haïti quand ils seront majeurs et voudront avoir des papiers d'identité?
(pour info, une personne née à l'étranger doit, même quand elle est française par ses deux parents et qu'elle a accompli son devoir sous les drapeaux, prouver à chaque renouvellement de sa carte d'identité qu'elle est française; la non-production d'un certificat de nationalité peut annuler une nationalité jusqu'ici officielle)
On commence à connaître des gens qui font des heures de queue dans les préfectures pour des refus kafkaiens. La République mérite mieux.
Rédigé par : Flavien | 22/01/2010 à 13:56
Il faut vraiment que tu déménages à Montréal !
Il fait un peu plus froid, mais il n'y a pas cette ambiance de contrôle dictatorial, raciste et sexiste. Tu aurais le droit de te marier en tant qu'homosexuel, tu pourrais même adopter toi-même de petits haïtiens et il deviendrait automatiquement citoyens canadiens. Et puis, il n'y a pas d'autobus dans les pistes cyclables et les pistes principales sont même déneigées en hiver. :-)
Rédigé par : Kevin Zaak | 22/01/2010 à 16:44
J'ai lu aujourd'hui cette histoire de tracas pour renouveler des papiers d'identité pour ceux qui ne seraient pas nés sur le sol. Et pire pour ceux qui sont d'origine étrangère. Je me demande jusqu'où ça va aller.
Rédigé par : Olivier Autissier | 22/01/2010 à 21:09
>Flavien. Oui, elle mérite mieux (excellente campagne de pub! bonne chance pour ce blog naissant)
>Kevin Zaak. Oui, ça semble idyllique (et en plus il y a des canadiens avec un accent adorable!) mais c'est quand même chez moi ici. Même si je ne sais pas ce que c'est que cette "identité nationale" dont tout le monde parle, je suis cependant profondément attaché à mon pays. J'ai déjà vécu à l'étranger, je ne m'y suis jamais senti chez moi. Je pense que même au Canada (ou n'importe où) je me sentirais toujours de passage. c'est ma façon d'être et de penser.
>Olivier. Jusqu'où? La bêtise n'a pas de limite...
Rédigé par : Patrick Antoine | 22/01/2010 à 22:09