Il arrive parfois qu'en lisant un livre un peu par hasard on tombe sur une expérience très agréable. Ce livre, le rapport de Brodeck de Philippe Claudel, traînait sous la table du salon chez ma soeur, et je l'ai pris un peu par dépit (je m'étais promis de ne pas lire, mais tout le monde était occupé par un truc perso et je me faisais chier, alors j'ai pris ce que j'avais sous les yeux et j'ai lu).
Dès le début on se fait prendre au piège, on veut savoir ce qui s'est passé. Les premières phrases sont : "Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache. Moi je n'ai rien fait..."
Comment ne pas avoir envie de savoir ce qu'il n'a pas fait, ce en quoi il n'est pas impliqué. Alors j'ai lu. Une centaine de pages. Sans savoir ce qui c'était passé. Je suis rentré de ce week-end de Noël en famille sans savoir. Mais l'écriture et le climat était agréable, j'avais envie de poursuivre cette lecture. Aussi quand j'ai aperçu en passant chez le libraire la couverture du bouquin, je l'ai acheté illico, et sitôt rentré je me suis plongé dans la relecture. Ce n'est pas tous les jours qu'un livre donne vraiment envie d'être lu. Celui-ci est de ceux là. Alors je me suis dit qu'il fallait que je sorte de ma torpeur pour vous en parler...
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