Finalement j'ai l'impression que je n'aime pas trop les écrits de Haruki Murakami. J'avais lu Les Amants du Spoutnik, j'étais resté sur ma faim (voir ici). La course au mouton sauvage m'a laissé également uncrédule et à la limite de la déception. Suis-je quelqu'un de trop cartésien? Ne suis-je pas capable d'apprécier la poésie et l'imaginaire de l'auteur? J'avoue que cette course contre la montre pour retrouver un mouton magique vu sur une photo de pub m'a franchement laissé très dubitatif. Et que dire de cette femme dont les oreilles sont si parfaites? Je n'arrive vraiment pas à imaginer ce que ça peut-être une oreille parfaite! Mais si ça se trouve c'est peut-être simplement que je ne suis pas sensible à la littérature japonaise? Je trouve que c'est une écriture parfois très sèche, je trouve les descriptions souvent très aseptisées, j'ai l'impression d'un monde artificiel sans microbes. Ca ne veut rien dire? C'est possible...
je n'aime pas trop la litterature japonaise, mais j'ai dévoré l'essai autobiographique qu'il a sorti l'année dernière : autoportrait de l'auteur en coureur de fond, où il raconte comment il structure sa vie avec la pratique de la course à pied
Rédigé par : philippe | 11/06/2010 à 20:51
>Philippe. Merci pour l'info, ce livre est aussi sur ma liste de lecture (mais il n'est pas encore sorti en poche je crois) et je commençais à me demander si j'allais le lire
Rédigé par : Patrick Antoine | 12/06/2010 à 01:03