Le mois de juillet aura commencé par un retour à la réalité: je ne fais pas ce que je veux de mon corps. Ce jeudi matin j'ai été au boulot comme tous les matins, mais au bout de cent mètres de vélib mon oeil droit pleurait tout seul. Ca va passer, me suis-je dit, en raccrochant mon vélib à la borne en bas du boulot. Je suis monté, j'ai allumé mon ordinateur, essayé de lire mes mails, mais mon oeil continuait à pleurer, incapable de supporter la luminosité de l'écran. Alors j'ai posé une RTT et je suis rentré chez moi.
En fait ça faisait quelques temps déjà que j'avais l'impression d'avoir une saleté dans l'oeil, mais je faisais comme si ce n'était pas le cas. C'était revenu avec la saison des allergies et j'avais supposé que mes anti-histaminiques n'étaient plus aussi efficaces. J'avais même été voir mon médecin traitant pour les changer, mais deux semaines plus tard je ne ressentais aucune amélioration, la petite gêne était toujours présente dans l'oeil droit quelque part sous la paupière.
Mercredi dernier, en rentrant d'une promenade à vélo, j'avais découvert un oeil complètement rouge et photo-sensible. J'en avais déduit que le cocktail chaleur-pollen ne me réussissait pas. J'avais enlevé mes lentilles et pris ma journée le jour suivant et le jour d'après, me contentant de nettoyer régulièrement mes yeux avec une solution basique de lavage occulaire. Ca m'avait semblé efficace et le vendredi soir j'avais été rejoindre des amis pour dîner au resto. Oui mon oeil était rouge, mais il n'était plus aussi photo-sensible et je pouvais même enlevé mes lunettes noires! Le lendemain, samedi de fierté LGBT, j'avais marché tout l'après-midi sans sentir la moindre gêne. Affaire réglée.
Sauf que mardi soir à nouveau j'avais l'impression que la chaleur me fatiguait la vision. Mais une fois la nuit passée, je me réveillais à nouveau en pleine forme. Mercredi soir j'ai été faire mon jogging sur les coups de vingt-trois heures, comme souvent. L'air été chaud, il faisait une trentaine de degrés. A un moment j'ai eu l'impression d'avoir un ventilateur qui me soufflait de l'air chaud dans les yeux, et j'avais les yeux qui pleuraient. J'ai terminé mes douze kilomètres avec la rétine brulante et l'oeil pleureur (mais que faire d'autre, il fallait bien que je rentre?) et ai constaté en me regardant dans la glace à la maison qu'effectivement j'avais les yeux tout rouges.
Jeudi après-midi je me suis décidé à appeler l'ophtalmo du coin de la rue pour qu'elle me prenne en urgence entre deux rendez-vous. J'ai bien fait! Elle m'a pris tout de suite, mis des gouttes dans les yeux, m'a fait une ordonnance pour d'autres gouttes et des crèmes, en me disant bien que si dans la nuit ça n'allait pas il ne fallait pas hésiter à aller en urgence à l'hôpital, et j'avais rendez-vous avec elle le lendemain matin.
Re-visite chez l'ophtalmo ce matin. Ca va beaucoup mieux, l'oeil ne pleure plus et n'est plus photo-sensible, mais la vision est toujours altérée. Apparemment j'ai la cornée salement abimée. Elle m'a rajouté une crème de plus à mettre sur l'oeil pour l'aider à cicatriser, et rendez-vous lundi matin pour voir l'avancée des progrès.
En attendant pas le droit de faire du sport! Même le tout petit 5km auquel je suis inscrit dimanche matin m'est interdit.
(la bonne nouvelle de l'histoire? J'ai l'impression que je me suis enfin trouvé un ophtalmo qui me conviendra...)
Aie... j'espère que tes yeux vont se rétablir bien vite.
Rédigé par : Pingui | 02/07/2010 à 21:08
Ben, comment ça t'es arrivé ?
Rédigé par : Olivier Autissier | 03/07/2010 à 16:04
>Pingui. Merci, j'espère aussi!
>Olivier. Aucune idée, un microbe qui passait par là. Apparemment d'après mon ophtalmo il y a plein de cas similaires en ce moment à Paris (je viens d'entendre qu'Arnaud Montebourg s'était fait hospitalisé pour la même raison ce week-end, j'espère ne pas en arriver là...)
Rédigé par : Patrick Antoine | 03/07/2010 à 18:40