Je suis tombé sur ce livre par hasard, comme bien souvent, et j’ai décidé de l’acheter pour son titre, parce que nous sommes tous le quelque chose de la famille et que cette étiquette nous poursuivra toute notre vie. J’étais curieux de voir comment l’auteur allait évoluer avec cette étiquette collée sur le front à l’âge de sept ans. Autant le dire de suite, ce livre est une déception.
En lisant ce L’écrivain de la famille de Grégoire Delacourt, on a juste l’impression que l’auteur avait les bons réseaux pour écrire et faire publier un livre et qu’il nous a grosso modo raconté sa vie. Malheureusement ça n’a pas un grand intérêt et ça n’est pas servi par une écriture qui mériterait le détour. Non pas que ce soit mal écrit, mais c’est juste plat et écrit comme on écrirait son journal intime. Il nous raconte sa vie de l’âge de son premier poème à l’âge de la rencontre avec sa probable deuxième femme, et on se dit qu’il aurait au moins pu essayer de faire du tri, de l’ordre, et de ne pas tout nous balancer dans le désordre. Ce n’est pas un roman avec une histoire, un début et une fin, mais juste un flot chronologique qui s’arrête à un moment donné sans qu’on sache vraiment pourquoi il s’arrête là et pas plus tôt ou plus tard.
Voilà un livre que je ne garderai pas sur mes étagères en pensant le relire un jour.
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