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13/09/2011

Commentaires

DAVID

Le 11 septembre 2001, c’était l’été indien : il faisait si beau à New York ce jour-là. La journée commençait bien, jusqu’à ce que des avions fous sèment la mort et propulsent l’Amérique et le monde dans une nouvelle époque. Panique générale quand deux avions civils s’encastraient dans les tours jumelles du World Trade Center, un autre sur le Pentagone et le quatrième en Pennsylvanie. En quelques heures, 19 terroristes armés sont parvenus à ébranler les Etats-Unis. Cet acte de guerre est ressenti d’autant plus brutalement par les Américains que leur sol n’a jamais été violé au 21ème siècle et que, depuis la chute du mur de Berlin et la fin de l’URSS, leur pays semblait n’avoir plus d’adversaires. En voici un, mais, invisible, il est aussi insaisissable : c’est le terrorisme international.
Ce 11 septembre, la planète entière change de siècle. Les images, nous les avons vues des milliers de fois : le ciel bleu de New York, les boules de feu sur les Twin Towers, les silhouettes dérisoires qui sautent dans le vide, l’effondrement des gigantesques buildings, le nuage de cendre et de poussière sur Manhattan, la foule en fuite, les sauveteurs hagards.
Qui pouvait imaginer que des hommes endoctrinés et fanatiques, puissent réaliser méthodiquement une entreprise aussi démentielle ? C’est précisément parce que cet acte-là était impensable que l’Amérique n’a pu le prévenir.
Aujourd’hui, le 11 septembre reste dans toutes les mémoires. C’est la raison pour laquelle tant d’articles, d’émissions de télévision et de radio lui sont consacrés. Ce jour là, le terrorisme international a rappelé au monde sa cruauté aveugle et lâche. Nous avons vu une ville mutilée, un peuple blessé, une grande démocratie meurtrie. Nous avons partagé le chagrin et la douleur d’une nation amie, d’un peuple frère. Nous avons aussi compris qu’aucun Etat, si puissant soit-il, ne pouvait désormais se considérer comme à l’abri de la menace. Nous avons compris que face à une fuite en avant fanatique, notre vigilance devait être sans faille et notre lutte sans concession. Nous avons pris conscience de la nécessité de ne laisser aucun territoire servir de base arrière au terrorisme international. Surtout, nous avons compris que dans son combat, la communauté internationale devait être unie et solidaire. La lutte contre le terrorisme n’est pas celle d’un pays contre un autre, encore moins d’une civilisation contre une autre. C’est le combat de la démocratie contre la violence aveugle d’où qu’elle vienne, c’est donc l’affaire de tous.

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