C’est un film dont je n’avais pas entendu parler du tout, mais en regardant le programme sur le site du cinéma j’ai vu que c’était les dernières séances. J’ai lu le résumé pour voir de quoi ça parlait, et lu qu’il s’agissait de l’histoire d’une caissière qui écrivait un blog sur ses frustations quotidiennes au boulot et dont le succès du blog lui permettait d’en faire un livre et d’acquérir une certaine notoriété. Quel blogueur n’a pas un jour rêvé que ses écrits jetés dans le vide de l’internet puisse trouver un écho quelque part ? Je me suis dit qu’il fallait que j’aille voir ce film.
Honnêtement Les tribulations d’une caissière est un film dont on peut très bien se passer. Point de vue qualité ça ressemble à ces trucs moyens qu’on trouve sur les chaînes de télé nationales (et qui font que je n’ai pas de télé, car je refuse de payer une redevance pour regarder de la merde). Point de vue intellectuel c’est un film pour midinette de faible quotient intellectuel. Point de vue histoire ça se résume en une phrase. Bref, juste un truc à visée populaire dans lequel on a mis très peu de moyens et pas beaucoup d’argent. Par contre on a essayé de faire jouer à fond les bons sentiments nunuches, ça frise la volonté délibérée de nous appitoyer pour un oui pour un non sur pas grand-chose. En gros si vous savez lire un vrai livre avec des pages, du texte et pas d’images, ce film n’est pas pour vous. Si vous lisez à voix haute en annonant, courez, ça peut vous plaire !
Vous voulez l’histoire ? Alors c’est l’hiver, il fait froid, il y a de la neige partout et des illuminations dans les rues, comme dans les beaux livres pour enfants. Il y a une caissière au milieu, une caissière pauvre, qui n’a pas de maman, qui a un papa malade, qui doit s’occuper de son petit frère, et qui travaille dur, dur, en subissant les quolibets et les insultes des clients et de ses méchants patrons. Elle frotte le sol et nettoie la maison, sous les quolibets de ses demi-sœurs qui ne pensent qu’à leur belles robes pour aller danser au bal ce soir. Heureusement elle a des amis, un gentil lapin avec qui elle parle, le chat près du feu… Je m’égare ? Ah oui. Donc elle travaille très dur, et c’est pas juste parce qu’elle est très intelligente et qu’elle mérite mieux. Et puis un jour, en sortant d’un château plein de lumière perdu au milieu de la neige, elle glisse et tombe. Heureusement un prince charmant qui passait par là sur son cheval blanc (pardon, dans sa limousine noire) l’aide à se relever. Va-t-elle partir en courant en oubliant sa chaussure que le prince fera essayer à toutes les filles du royaume pour la retrouver ? Bof, la suite n’est pas vraiment importante.
Les acteurs qui jouent dans ce film ? Je suppose qu’eux aussi ils ont besoin de travailler. Les temps sont durs et il faut bien vivre… Elsa Zylberstein me déçoit beaucoup. A une époque elle jouait des trucs intéressants, mais j’ai l’impression que je ne la vois plus que dans des navets pleins de bons sentiments à deux balles. On se demande également ce que vient faire Marc Lavoine dans cette histoire, des impôts à payer au fisc ?
On a tous besoin de faire la caissière pour payer les fins de mois...
Bonne année 2012, avec plein de courses réussies, de sorties joyeuses, de santé calme et de rencontres sincères!
Rédigé par : Flavien | 01/01/2012 à 16:45
Bonne année à toi, Flavien, et à ta moitié!
Rédigé par : Patrick Antoine | 02/01/2012 à 23:23