Voilà c'est fait, j'ai couru mon septième marathon (si on peut appeler ça courir), et il ne serait pas étonnant que ce soit aussi le dernier. J'ai enfin compris que cette distance ne m'intéressait pas, qu'au bout d'un certain temps je m'enuyais.
Il m'en a fallu du temps? Vous avez raison, il m'en a fallu. En fait je crois que j'avais juste besoin de me prouver que j'en étais capable, c'était une sorte de combat entre moi et la maladie. Mais hier j'étais en pleine forme, je n'avais aucun bobo, aucune séquelle d'un entraînement mal dosé, mes problèmes de troubles gastriques ont disparu il y a quelques années déjà, ma hernie discale n'est plus qu'un mauvais souvenir, et pourtant au vingt-cinquième kilomètre j'ai abandonné. Je me suis arrêté, j'ai marché.
Sauf qu'abandonner en pleine campagne c'est un peu con, parce que techniquement il faut quand même retourner en ville, parce qu'il faudra rendre la puce chronomètre à l'organisation, parce que c'est finalement plus simple de continuer. Alors j'ai continué, sans aucune motivation. J'ai beaucoup marché, je me suis ennuyé, j'ai eu froid. Ce ne sera pas un bon souvenir, même si je n'ai pas de problème physique hormis les habituelles courbatures du lendemain, il faisait froid à Nantes ce week-end.
J'ai passé le semi-marathon à 1h52, j'étais parti sur un temps de 3h40 alors que je visais juste les 4h, et finalement j'ai terminé en 4h22. C'est un peu pathétique tout ça.
Le futur? Courir, courir toujours, mais pas sur cette distance. En 2010 j'ai découvert le 5km et j'ai beaucoup aimé. Je vais me faire pour le reste de l'année un programme qui oscillera entre les 5km, les 10km, et les semi-marathons. J'ai toujours en tête la tentation du trail, des courses nature. Il faudrait que j'essaie l'an prochain un petit trail de 30 à 35km, ça doit bien exister.
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