Au début on voit une bande de garçons qui font du vélo et qui grimpent une côte. Arrivés en haut, les jeunes hommes s’arrêtent face à l’horizon désert et gueulent tour à tour leur nom à l’écho. Ils disent qu’ils ont le plus beau pays du monde, on se demande ce que c’est que cette bande de beaufs. Puis ils redescendent.
Plan suivant, un bellâtre prend sa douche derrière une paroi de verre. Puis il sort et s’essuie en nous montrant ses abdos et son torse musclé. Il se regarde complaisament dans sa glace, on se demande si on est dans un film homo. Ensuite il se promène dans l’appartement avec sa serviette autour de la taille. Il finira par se mettre un slip blanc, c’est plus seyant pour faire des pompes.
Dans un autre plan il retrouve ses potes, ça joue les hommes, ça se tape sur le dos, ça roule des mécaniques, ça se bat pour une tranche de pastèques, ouaih on est des mecs, des vrais des durs. Dans la salle les gens se regardent et se demandent déjà ce qu’ils sont venus voir tant ça a l’air peu abouti.
Mais le gros dur a aussi une femme enceinte, et quand il voit un bébé il ne peut s’empêcher de le prendre dans ses bras pour voir comment ça fait. Tentative de moment d’émotion ? La salle n’est pas émue, on trouve ça plutôt pathétique.
Après la présentation de la première équipe, ceux qui font partie d’une brigade de policiers un peu spéciaux, on passe à la présentation du groupe des rebelles.
Ca commence par une première scène absurde où un groupe de punks passe à côté d’une voiture et décide de la mettre en pièce. La propriétaire de la voiture sort et voit le carnage.
Scène suivante la jeune fille et trois amis se promènent dans la campagne, voient un arbre, et se mettent à lui tirer dessus. Puis on les retrouve dans un appartement très chic en train de deviser sur la révolte contre les riches qui détiennent le pouvoir. Ils n’ont pas l’air particulièrement pauvres ni particulièrement rebelles. En fait ils ne sont pas crédibles, ça fait juste fils-à-papa qui a besoin de faire quelque chose pour justifier sa vie. Cette deuxième équipe est aussi pathétique que la première.
Puis il y aura la rencontre des deux équipes, une prise d’otages où les rebelles détiennent deux riches industriels qui allaient unir leurs familles et demandent sous la menace des armes aux télés de venir pour clamer leur manifeste revendicatif au monde. Mais l’équipe des G. I. Joe intervient et ils meurent tous. Scène finale : gros dur qui va avoir un enfant a l’air ému d’avoir tué une si jolie jeune fille. On se lève et on se dit qu’on comprend pourquoi ce film n’est pas distribué dans beaucoup de salles.
Je pense que vous avez parfaitement compris ce que je pense de ce film, une vraie daube.
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