Ce sont les vacances d'été au fin fond de cette amérique campagnarde. Robbie, jeune adolescent, s'occupe de son petit-frère Fess, qui est un peu simplet, et joue avec lui dans les champs. Il rêve d'une famille unie, il rêve que sa mère qui est partie sous le soleil de la californie reviendra un jour. Il a sur son chevet une photo de famille avec sa mère, lui et ses deux frères, une photo qu'il regarde tous les soirs avant de se coucher. En attendant il vit chez sa grand-mère une vie de débrouille.
Quand son grand frère débarque à l'improviste, beau gosse espoir du football qui a mal tourné, il y pense un peu plus à ce rêve d'une famille unie. Il va même jusqu'à repeindre le porche en prévision du retour de la mère. Il trouve un job d'été, un boulot usant mais qui lui donne la fierté d'aider sa famille, de se sentir utile, d'aider à subvenir au quotidien.
Mais la vie n'est pas toujours ce qu'on voudrait qu'elle soit, et les rêves de l'adolescent s'amenuisent au cours de ce dernier été avec ses frères et sa grand-mère.
J'ai aimé ce film, cette chronique attendrissante mais sans beaucoup d'espoir sur une jeunesse perdue dans un monde sans futur. Pas un film joyeux, mais un film qui se laisse apprécier, comme un sirop un peu amer mais frais sous une chaleur accablante.
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