Il y a beaucoup de choses dans ce film. On peut y voir le passage de l'enfance à l'adolescence d'une enfant et la perte de son innocence. On peut aussi y voir comment la bêtise humaine et l'appauvrissement social peuvent ruiner une vie. On peut encore y voir comment notre regard sur des gens différents peut nous pousser à leur prêter plus facilement qu'à d'autres des actes inimaginables. Il y a beaucoup de choses, mais c'est très bien fait, très bien interprété, j'ai beaucoup aimé.
Skunk est à l'âge charnière où on quitte le monde de l'enfance, où on quitte l'école primaire pour entrer au collège. Son voisin d'en-fâce, Rick, est un garçon gentil qui ne ferait pas de mal à une mouche mais qui est un peu simplet. Quand le gros con du quartier lui saute dessus pour lui casser la gueule, elle est un peu surprise. Voilà comment ça commence.
On entre ensuite un peu plus dans le quotidien de ce petit bout de quartier, ces trois maisons qui donnent dans la même impasse. La maison de Skunk, avec sa famille en cours de re-composition et le grand frère qui fume en cachette et découvre la sexualité. La maison de Rick, cet enfant simplet avec les conséquences que ça a. Et la troisième maison, la maison du gros con, qui élève sans épouse des filles qui sont de la graine de merde en train de pousser. Et forcément les trois quotidiens inter-agissent.
Même s'il y a quelques passages un peu superflus, c'est vraiment un très beau film. A voir.
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