Très rapidement je me suis demandé ce que je faisais dans la salle, je trouvais ça nul, caricatural, sans intérêt. Mais je suis resté, parce que j'avais entendu que c'était un petit film fait sans moyens mais qui avait réussi de par son intérêt et un bouche-à-oreille positif à se faire son chemin. Et donc je me suis fait chier jusqu'à la fin. Je crois bien que pas un moment n'a trouvé grace à mes yeux.
Pourtant c'est tourné dans un Paris qui est le mien, dans des endroits que je reconnais, des décors qui me sont familiers. C'aurait dû être un point positif. Mais le grain de l'image est tellement envahissant (ok c'est tourné sans moyen, mais des films des années 40 sont plus agréables à regarder!) que regarder ce film est physiquement une épreuve quasi douloureuse.
Pourtant le thème abordé, le mélange des gens, des communautés, la question du mariage entre un noir et une arabe, sont des thèmes qui accrochent mon intérêt. Mais non, c'était trop caricatural, trop irréaliste, trop fantaisiste. C'était tellement impossible d'y croire (la future mariée avait QUARANTE frères!!) qu'on n'y croit pas.
Je ne sais pas si le but de ce film était didactique et d'oeuvrer pour une meilleure fraternité entre des communautés qui frayent ensemble sans trop se mélanger, mais je suis complètement passé à côté de ce message.
En sortant j'ai entendu la personne devant moi dire à la personne qui l'accompagnait que c'était "nul à chier", je partage complètement cette opinion. Je ne dois pas être le bon public cible.
De quoi ça parlait? Ah oui, je ne l'ai même pas écrit. D'un noir et d'une arabe qui s'aiment et veulent se marier et qui découvre que tout leur entourage, leur famille, le poids des traditions, des us et coutumes, vont se mettre en branle pour empêcher ce mariage. A un moment dans le film un protagoniste questionne: "tu as déjà vu un noir et une arabe se marier? Moi pas. Des blancs et des arabes oui, des noirs et des blancs oui, mais des noirs et des arabes non." Je me suis questionné. c'est comme ça aussi dans la vraie vie?
Tu m'as presque découragé d'aller le voir!
Rédigé par : Alain lo Grelh | 20/11/2012 à 23:06