"Buvez, ceci est mon sang, mangez, ceci est mon corps". Cet acte de cannibalisme banal dans certaines sectes est dans ce film l'objet d'un commerce très lucratif. Mais ici on ne se contente pas d'une transsubstantiation spirituelle, on veut du vrai. Pour mieux se rapprocher des stars qu'on adore on est prêt à se faire injecter des virus de leurs dernières maladies et à manger des steacks reconstitués à partir de cellules de culture des stars adorées. On veut le dernier virus d'untel, la dernière grippe d'unetelle, on veut un steack de X ou un steack de Y.
Ca c'est le décor, et avec ça on aurait pu faire beaucoup de choses. On aurait pu dénoncer le cannibalisme, ou les pactes religieux, ou encore le star système. Mais on ne fait rien.
Le film tourne en rond, passe d'une scène gore à une autre scène gore, d'une prise de sang à une menace à la seringue, ça vomit du sang, c'est accroché à des machines improbables, ... mais sans aucun but. On supporte des scènes plutôt désagréables sans aucune raison, et plusieurs spectateurs ont eu la sagesse de quitter la salle avant la fin.
Nous sommes restés jusqu'à la fin, mais je me demande bien pourquoi. D'ailleurs la fin est un peu ridicule et on se demande vraiment ce qu'on vient de voir. Franchement, ça n'a aucun intérêt, passez votre chemin.
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