Chocolat ou café?

21 avril 2013

L'année dernière déjà j'avais écrit, au sortir de mon marathon d'avril 2012 à Nantes, que c'était la dernière fois que je courais un marathon, que la distance m'ennuyait. L'an dernier j'avais terminé parce qu'au moment où j'en ai eu marre j'étais en pleine cambrousse et il me fallait de toute façon revenir en ville, alors autant le faire en courant qu'à pied.

De fait l'automne dernier, contrairement à l'année d'avant, je n'avais pas couru de marathon d'automne.

Mais j'ai reçu les mails de l'organisation du marathon de Nantes, j'ai vu qu'ils avaient complètement modifié le parcours, qu'il était beaucoup plus en ville que dans la campagne dans des endroits paumés. je me suis laissé tenté, je me suis inscrit.

Ce dimanche 21 avril je me suis donc élancé du parvis de la cathédrale pour courir ces 42 kilomètres et quelques. Ayant eu une préparation très erratique cet hiver, je ne m'étais pas vraiment fixé d'objectif, je me suis dit que j'allais courir à allure tranquille, grosso modo 12km/h, qui est mon allure de confort, celle sur laquelle je me remplie dans mes courses quand j'ai un moment de faiblesse. En plus c'est une allure très pratique pour les calculs, ça fait exactement cinq minutes au kilomètres.

La température était excellente, fraiche mais pas trop, il n'y avait pas trop de vent, le soleil était pâle, des conditions excellentes pour une belle course.

Je suis parti un peu lentement, parce que le départ était groupé et qu'il fallait réussir à prendre son rythme dans la marée des jambes sans faire une chute idiote. Après les cinq premiers kilomètres, le ruban des coureurs a commencé à s'étaler, et j'ai pris mon allure de croisière.

J'ai fait la première grande boucle, le détour par la campagne de l'autre côté de la Loire, le passage sur l'île entre les bras de la Loire, je suis revenu dans la ville, j'ai fait le tour en ville, je suis redescendu en direction de la Loire, et je me suis arrêté.

J'ai arrêté mon chrono, défait mon dossard, fait demi-tour. C'était une décision immédiate, à laquelle je ne pensais pas cinq minutes avant, et que je ne suis pas certain de vraiment m'expliquer.

J'étais en pleine forme, je n'avais aucune blessure, aucun signe d'une faiblesse à venir, mais je n'avais plus envie de courir. Dix mètres avant de tourner pour retourner faire un tour de l'autre côté de la Loire, je me suis dit stop.

J'avais déjà fait 29 kilomètres, j'avais couru 2h35, il ne me restait plus qu'une grosse heure à courir, mais je n'en avais plus envie.

Sur le trottoir des enfants qui m'avaient encouragé avaient l'air très déçu, "faut pas abandonner Patrick!", ils avaient l'air aussi affectés que s'ils me connaissaient, ils prenaient la chose très à coeur. Je me suis même demandé s'ils n'étaient pas à deux doigts de pleurer. Ca m'a ému.

Et ça m'a questionné. Je me suis demandé pourquoi j'arrêtais, ce qui pouvait le justifier. Finalement j'ai remis mon dossard, et je me suis remis à courir. Je suis reparti au passage du meneur d'allure des 3h45.

Sauf que je me demandais pourquoi je courais, je n'étais plus dans ma course. Est-ce que je courais juste parce que ça ne se fait pas d'abandonner, pour prouver aux autres que je ne suis pas un loser? Je ne savais pas.

C'est la première fois de toute ma vie (et ça fait quand même quelques années que je cours) que je ne termine pas une course, et je n'ai même pas l'excuse d'avoir une blessure, une crampe ou une tendinite. Mais je devais bien l'admettre, je ne courais plus pour moi, mais plutôt pour les autres, pour ne pas dire que j'avais abandonné.

Ce n'était pas une motivation suffisante. Au 35ème kilomètre j'ai eu l'occasion de prendre un raccourci pour rentrer plus vite à l'hôtel, je l'ai pris. Il ne restait plus grand chose à courir, mais j'en avais ma claque.

Je suis rentré à l'hôtel, je n'ai pas franchi la ligne d'arrivée.

Cette fois-ci je pense que c'est un peu plus définitif, c'était vraiment la dernière fois que je courais un marathon. J'aime toujours autant courir, mais ce ne sera plus sur cette distance.

1:47:57

Il faisait froid ce dimanche 3 mars. La température était négative quand je suis parti de la maison alors que la météo avait annoncé un réchauffement spectaculaire. Au dernier moment j'ai rajouté dans mon sac un running long. J'ai bien fait, il faisait tout juste 2° au moment où la course s'est élancée. J'avais mon running long et mes gants aux mains.

C'est la première fois que je fais une course en running long, mais je ne visais pas une performance. Un temps autour d'1h45 me semblait être un objectif raisonnable. L'an dernier j'avais fait une belle performance sur ce semi-marathon, 1h43, mais le parcours annoncé sur le site n'était pas le même. J'avais le souvenir d'un semi-marathon assez roulant.

Je suis parti sur une allure tranquille de 4m50 au kilomètre. Du 4ème au 5ème kilomètre il y a eu une longue côte sur laquelle j'ai perdu au moins dix secondes, mais ça ne prêtait pas vraiment à conséquence. Par contre je me suis dit qu'au deuxième tour (le parcours faisait une boucle à parcourir deux fois) ce serait beaucoup plus difficile.

J'ai réussi à garder cette allure de 4m50 grosso modo pendant toute la première partie. Par contre au deuxième tour cette côte m'a complètement cassé les jambes, il m'a fallut plus de 6minutes pour passer du 14ème au 15ème kilomètre.

Ensuite j'ai repris ma course, mais je n'ai jamais réussi à aller plus vite que 5minutes au kilomètre, j'avais les jambes coupées. Au final ça a fait du 1h47m57s. Pas un temps extra-ordinaire, mais un temps satisfaisant au sortir de l'hiver sur terrain non plat. Et puis, il n'y a pas si longtemps faire moins d'1h50 ne me paraissait possible...

Les chiffres: temps réel 1h47m57s, classement général 920/1623, classement catégorie V1H 304/453.

46:54

Ce samedi j'ai couru ma première course de l'année, un dix kilomètres. C'était à Malakoff, l'après-midi. Il ne faisait pas chaud, mais suffisamment pour pouvoir courir en short, autour de 8 degrés. Cependant j'ai gardé ma polaire, et je pense que j'ai bien fait.

Je n'aime pas vraiment faire une course quand il fait froid, parce que je me fatigue beaucoup plus pour maintenir une allure correcte. J'ai eu à me forcer pour finir cette course, alors que ce n'était qu'un dix kilomètres. Je n'ai même pas réussi à faire un sprint final, j'étais vidé.

Pourtant mon chrono est loin d'être extra-ordinaire, 46minutes 54. Correct pour un début de saison après un hiver assez paresseux, mais pas vraiment à la hauteur de mes espérances. Il va falloir s'y remettre sérieusement si je veux courir un marathon en avril.

Je crois aussi que je n'ai pas l'habitude de faire une course l'après-midi. En général c'est le dimanche matin, et du coup ça me chamboule tout mon petit rituel cette course un après-midi et en plus un samedi. La question de savoir quoi manger avant est beaucoup plus cruciale que quand c'est au réveil.

Après la course j'ai marché un peu, parce que je sentais que sinon j'allais avoir des crampes partout. J'ai marché de Malakoff à Montparnasse, puis j'ai pris le métro pour rentrer à la maison faire la sieste. J'étais lessivé. Tellement lessivé que je n'ai pas eu le courage d'aller faire mon jogging du dimanche le lendemain. Soit je vieillis, soit je manque sérieusement d'entraînement.

Les stats: course courue en 46minutes54, 420e sur 804 au classement général (à peine moyen), 128e sur 184 dans ma catégorie V1H (ok c'était une course qualificative et il y avait des bons, mais ce n'est guère brillant!!).

1:44:14

Il ne faisait pas chaud ce dimanche matin quand je suis sorti de chez moi pour aller courir le semi-marathon de Vincennes, à peine un degré. Les agents de la ville de Paris nettoyaient les trottoirs à grande eau, c'était limite criminel, par endroit on n'était pas loin de la couche de verglas. A un moment j'ai un peu dérapé, je me suis dit que ce serait dommage de me blesser juste avant ma course.

Dans le bois la froidure était visible et recouvrait de givre les feuilles mortes et les herbes hautes. Le campement de clochards était toujours là, j'ai eu une pensé pour eux. Mais bon, c'est quelque part aussi un choix d'être là, et au moins ils sont à plusieurs et pas isolés. Ca n'empêche que ça m'attriste toujours un peu.

Je n'ai pas eu froid pendant ma course, même si j'étais en short. J'avais gardé ma polaire, mon cou était couvert et j'avais des gants aux mains. Par contre ça demande probablement plus d'énergie dans ces conditions pour chauffer le corps, parce que j'étais bien crevé après la course, même si ce n'était qu'un semi-marathon. D'ailleurs j'ai même failli m'arrêter au dix-huitième kilomètre tant je me sentais vidé.

Grosso modo ma course c'est bien passé, sauf deux grands moments de solitude où j'avais l'impression que mes jambes ralentissaient malgré moi, au onzième kilomètre et au dix-huitième. Je me suis forcé pour finir, mais ce fut assez laborieux. Mon temps final parle de lui-même. 1heure 44minutes 14secondes. Par rapport à mes courses précédentes, c'est un peu une contre-performance, j'avais espéré faire autour d'1h40, mais c'est finalement assez satisfaisant au regard des conditions météo. Eh oui, courir dans le froid ça fatigue beaucoup plus que de courir à température ambiante.

Dans une course bien souvent on repère les gens qui courent à peu prêt à votre allure ou un petit peu plus vite, et on s'en sert de repère pour gérer ses efforts. Là il y avait des sas de départ, j'étais dans le sas des gens qui pensaient faire entre 1h30 et 1h45. Malheureusement le petit mec mignon que j'avais repéré pas loin de moi ne devait pas être en forme car je l'ai distancé dès les premiers mètres et ne l'ai jamais revu.

J'en ai croisé un autre qui semblait accélérer à chaque fois que je le dépassais pour me rattraper, je me suis dit que ce pourait être un challenge intéressant, mais il a tellement forcé qu'il a fini par abandonner et marcher.

Et puis il y a eu un grand barbu qui semblait aller à peu près à mon allure, il me doublait, je le doublais, il me doublait, je le doublais, on s'attendait quand on voyait que l'autre avait un peu de mou, bref on a couru ensemble pendant pratiquement une dizaine de kilomètres. Puis il y a eu cet horrible dix-huitième kilomètre où j'ai flanché. Il a pris de la distance, et je n'ai jamais réussi à le rattraper, je l'ai perdu de vue. Il a fait 1h43m30, m'a t-il dit quand je l'ai retrouvé après la ligne d'arrivée. C'est énorme de perdre 45 secondes sur les derniers kilomètres d'une course!

J'ai aussi servi de lièvre à quelqu'un. Après l'arrivée un homme m'a tapé dans le dos pour me dire merci parce qu'il s'était accroché à moi, la couleur de ma polaire avait été un repère pendant sa course. C'est aussi ça l'esprit course, on remercie les gens avec qui on a couru même quand on ne les connait pas.

Voilà, c'était la fin de ma saison 2012. Je vais peut-être m'inscrire à la course contre le cancer de la prostate qui aura lieu le 11 novembre prochain, Les Bacchantes, mais ce ne sera pas pour faire une performance, plutôt un jogging un peu rapide. Maintenant il faut déjà penser à 2013, voir si je prépare le marathon de Paris ou pas.

Les chiffres: au classement général je suis 1083ème sur 2441 à passer la ligne d'arrivée, et dans ma catégorie je suis 250ème sur 513. J'ai déjà fait mieux... (d'ailleurs à mi-course j'étais 892ème sur 2441, je me suis vraiment ramassé sur la deuxième partie).

Jogging à Boulogne

Comme il faisait doux et que je voulais aller courir sur terrain plat et meuble, j'ai pris un vélib pour aller courir au bois de Boulogne. En évitant les flaques d'eau on peut faire un beau parcours sans trop de bitume dans le bois.

Parce que depuis quelques jours j'ai une raideur dans la cuisse gauche qui me fait penser à ma sciatique / hernie discale de mars 2009. Je me dis donc qu'il ne faut pas trop forcer, mais je sais aussi que le repos complet ne me fait pas que du bien. Courir sur terrain meuble est une option reposante pour le squelette osseux.

Vous savez quoi? C'est agréable de courir au milieu de la nature sans croiser de voitures. Ca fait un bien fou. Et en plus on sent que l'automne s'installe, les feuilles tombent, les champignons poussent, et certains arbres ont de très beaux feuillages.

J'ai couru une première partie en sous-bois et la deuxième partie autour du lac, et je crois que c'est aussi reposant pour le corps que pour les yeux. C'est mon remède à moi contre la nervosité, c'est ma façon d'éliminer les toxines.

Le plus dur c'est que c'était mon dernier jogging avant le 28 octobre, jour de mon semi-marathon à Vincennes. Ca va être difficile de rester une semaine sans courir! Mais bon, il faut que je repose un peu ma cuisse, il faut savoir ménager son corps si on veut continuer à s'en servir encore longtemps.

44:14

Finalement il a fait beau ce matin, un temps idéal pour courir. Mais il ne fallait pas que je force, pas question de risquer une blessure à trois semaines de mon prochain semi-marathon. Et puis j'avais quand même dans les pattes le 10km de dimanche dernier.

Je suis content, j'ai confirmé mon allure. Ce matin j'ai mis 44 minutes 14 pour courir ces 10 km dans les rues de Neuilly. Mine de rien c'est quand même mon deuxième meilleur temps sur cette distance. L'objectif du jour c'était de voir si je pouvais faire au pire 45 minutes, c'est fait.

La course en elle-même? Le parcours est agréable, j'ai juste regretté l'absence de kilométrage au sol. Si j'avais voulu faire une performance je n'avais aucun repère à ma disposition pour évaluer mon allure. Et l'organisation est très bon-enfant, dans le sens amateur du terme, on se croirait remonté dix ans en arrière.

Les chiffres: au classement général je suis 171e sur 844, et dans ma catégorie (V1H) 53e sur 197.

Prochain objectif? Le semi-marathon de Vincennes le 28 octobre prochain. Vu mes résultats actuels je devrais pouvoir le faire en moins de 1h40 mais le faire en moins de 1h45 me suffirait. Oui, je sais, je n'ai pas l'esprit de compétition. Au dernier semi-marathon en mars j'avais fait 1h43 et ça avait été une surprise agréable.

Size Queen

Il y a toujours un truc qui me surprend et même m'agace quand je retire un dossard à une course et qu'on m'offre un super t-shirt qui, à de rares exceptions, finira en torchon à chaussures; la taille qu'on me propose. Je sais que je suis plutôt grand et plutôt carré, mais depuis une éternité je m'habille en M. D'ailleurs je recontre assez peu de coureurs réguliers qui portent du XL. Pourtant à chaque fois on essaie de me refourguer un truc deux fois trop grand.

La semaine dernière au 10km du Luxembourg ils n'avaient plus de M. Le monsieur m'a proposé un L. Je lui ai demandé s'il avait du S et il m'a regardé avec des yeux hallucinés. Lui faire croire que ce n'était pas pour moi? J'ai pris le S, et il me va très bien. On ne court pas avec des vêtements amples en général, parce que quand c'est humide (sueur ou pluie) ça devient vite désagréable.

Cet après-midi à Neuilly il leur restait trois L et une multitude de XL. J'ai fait remarquer à la jeune fille bénévole que les coureurs portaient rarement du XL et j'ai pris un L. J'ai hésité à le leur laisser. Mais quand j'ai vu le t-shirt après être sorti, je me suis dit que jamais je ne le mettrai.

Quelqu'un veut un t-shirt taille L mais coupé plutôt grand, blanc avec un écusson de la ville de Neuilly-sur-Seine sur le devant et une pub Planet Sushi au dos?

Objectif pluvieux?

Il pleut. C'est un constat banal, mais il pleut. Cet après-midi j'ai été retiré mon dossard pour le 10km de demain sous la pluie, et j'ai l'impression que c'est parti pour durer au moins jusqu'à demain. Je m'étais inscrit à ce 10km juste pour vérifier ma forme actuelle, finalement je ne vais rien pouvoir vérifier.

J'aime bien faire mes joggings sous la pluie, c'est rafraîchissant. Oui je sais, c'est encore un constat banal. Mais il y a tellement de gens qui n'aiment pas être mouillés. Par contre en ville sur les pavés ou le goudron, la pluie n'autorise pas la vitesse, on n'est jamais à l'abri d'une glissade incontrôlée, d'une cheville froissée.

Le 10km de demain sera couru dans les rues de Neuilly (oui, je sais, Neuilly. Mais il n'y avait pas d'autres courses disponibles ce dimanche ou dimanche prochain, et je voulais absolument refaire un 10km avant mon semi-marathon de la fin du mois), donc uniquement sur goudron.

Du coup il va falloir que je revois mes objectifs à la baisse.

43:46

43 minutes 46 secondes, c'est mon record absolu sur 10km. Et je l'ai fait hier 30 septembre 2012 à Paris aux courses du Luxembourg. Curieusement je n'en retire pas beaucoup de fierté, parce que je ne me suis pas vraiment dépassé et que j'ai l'impression que c'est juste une conséquence de tous ces kilos que j'ai perdus cet été. Pourtant mon record précédent sur la distance était de 46m28, et je ne rêvais pas de faire un jour moins de 45 minutes.

En juin dernier j'avais réussi à faire 46m36 et j'étais très content, il me faut maintenant confirmer que cette performance n'est pas juste un hasard. Je me suis inscrit à un 10km dimanche prochain à Neuilly, avec pour objectif de faire au pire 45 minutes. Juste pour voir. De toute façon à une semaine d'intervalle c'est trop juste pour forcer, et il faut que je me réserve pour mon semi-marathon du 28 octobre.

Sinon ce dimanche les conditions étaient optimales. Un temps clair mais frais (même froid, j'ai hésité à ne courir qu'en T-shirt) et un terrain roulant. D'ailleurs c'est ici que j'ai fait mon record sur 5km il y a deux ans (22m30), j'aime bien ce parcours en pente douce.

Les chiffres: au classement général je suis 180e sur 798, et dans ma catégorie (V1H) je suis 28e sur 113.

Dernier 10km

Hier il y avait un 10km sur mon planning, le 10km Foulées des Iles couru dans le bois de Vincennes. C'était la dernière course avant les vacances, il n'y a pas de courses organisées en région parisienne pendant la période estivale.

J'ai pris tranquillement le métro sur la ligne 4, puis à Châtelet j'ai changé pour prendre la ligne 1 en direction de Vincennes. Je venais d'arriver sur le quai quasiment désert quand je vis un employé de la ratp déboucher dans la station de métro et se diriger vers moi. Il n'y a pas de métro avant dix heures m'a t-il dit. Il était autour de huit heures trente. Pourquoi n'est-ce pas indiqué lui ai-je répondu, pourquoi je peux accéder au quai sans être informé. Il n'a pas vraiment eu de réponse, et s'est dirigé vers les autres personnes qui s'étaient égarées elles-aussi.

Je me suis dit que j'allais prendre un vélib pour aller à Vincennes. Je suis sorti de la station de métro, pour constater que les quarante places de la station de vélib de Sainte-Opportune étaient vides. Pas un vélib. Idem à la station suivante, et sur l'application i-phone aucun vélib à l'horizon. Ce sont les joies de la régularisation inexistante des vélibs par la société qui les gère. Je n'allais quand même pas prendre un taxi pour aller faire ma course?

J'étais prêt à retourner me coucher quand à une station dans une petite rue transversale j'eu la vision sublime de deux vélibs encore présents. Et gros coup de chance, l'un des deux était utilisable. Vingt minutes plus tard j'étais du côté de Daumesnil. Ensuite une bonne demi-heure de marche, et je suis arrivé au point de départ de la course. Encore vingt minutes pour retirer mon dossard et poser mon sac au vestiaire, et c'était l'heure du départ. Pas le temps de s'échauffer, pas le temps de rien, juste celui de se mettre dans la foule des gens qui attendaient le coup de feu du départ.

Evidemment je n'étais pas bien placé, et il m'a fallu trente secondes pour franchir la ligne de départ tant étaient nombreux les coureurs devant moi. Ensuite il a fallu slalomer entre les gens pour essayer de trouver une allure raisonnable, et j'ai mis plus de cinq minutes pour faire le premier kilomètre, ce qui est quand même un peu lent pour moi.

En fait il y avait au moins deux kilomètres (par deux fois puisque le parcours faisait deux boucles) où il était pratiquement impossible de doubler, et je me suis plus d'une fois retrouvé à piétiner derrière quelqu'un ou à demander qu'on me laisse passer. Evidemment dans ces conditions je n'ai pas établi un nouveau record. D'autant plus qu'il y avait aussi du soleil, ce que le coureur que je suis n'apprécie pas trop.

Du coup j'ai fini ma course en 48 minutes (47m58 très exactement), ce que je trouve assez satisfaisant pour moi vu les conditions. Et maintenant c'est l'été, période où je cours à la nuit tombée et où il n'y a plus de courses à mon programme. C'était mon dernier 10km de la saison, le prochain ce sera probablement à l'automne.

(classement général 425/866, catégorie V1H 115/187)

46:36

Je n'ai pas encore pris le temps de vous en parler, et pourtant c'était quelque chose d'important pour moi. Dimanche dernier, le 10 juin, j'ai couru un 10km à Vincennes, une course de trois boucles qui tournait autour du lac pour finir sur la piste du vélodrome Jacques Anquetil. J'avais hésité à y aller, m'attendant à courir sous la pluie, le temps étant particulièrement mauvais ces temps-ci.

Finalement il n'y a pas eu une seule goutte de pluie pendant la course, tout s'est très bien passé. Je n'avais pas de chrono en tête, je voulais juste faire entre 47 et 48 minutes (soit en moyenne 4minutes45 au kilomètre), je ne me sentais pas en super forme. Et puis la course est partie, et je suis parti. Sans forcer je me suis trouvé au premier kilomètre à 4minutes30. Je me suis dit que c'était bien, que si je pouvais tenir cette allure ce serait pas mal, ce serait toujours ça de gagner avant la baisse de tempo inévitable en deuxième partie.

J'ai tenu le rythme pendant toute la première moitié, finissant à 22minutes40 au 5ème kilomètre. Puis il y a eu le ravitaillement où j'ai hésité à m'arrêter. Mais courir à cette allure sans boire un peu me semblait risqué, je me suis donc arrêté. Il faut vraiment que j'apprenne à boire en courant, certaines secondes sont précieuses. Grosso modo j'ai perdu en m'arrêtant et en reprenant ensuite progressivement mon allure tout le bonus de la première partie. Le moral a été un peu déçu, je n'étais plus qu'à 32minutes40 au 7ème kilomètre.

Ensuite j'ai maintenu une allure de 4minutes40 au kilomètre, et j'ai fini à 46minutes34 à ma montre (et 46minutes36 pour le temps officiel). Plutôt content de moi.

Mon meilleur chrono de tous les temps sur un 10km c'est 46m28. C'était il y a dix ans. J'avais beaucoup perdu en arrêtant de courir dans les années 2004-2005-2006. Mon meilleur temps postérieur à cette interruption était de 47m02 en juin 2010. C'est donc la première fois que je passe en dessous des 47 minutes depuis bien longtemps...!!

(classement général 312/810, catégorie V1H 69/148)

49 tout juste!

Ce dimanche matin j'ai couru les 10km des Buttes-Chaumont à nouveau. Réveil aux aurores pour une course qui commençait à neuf heures tapantes, mais ça n'a pas suffi pour éviter la chaleur. Je n'ai pas couru de façon optimale, parce que courir quand il fait chaud est toujours un peu plus difficile, mais au final ça s'est bien passé. J'ai peiné dans la côte des Buttes-Chaumont (alors que je la monte régulièrement pendant mes joggings en semaine) et dans la montée de la rue Bouret, je n'ai pas été complètement à fond dans les descentes, mais bon, je suis content de ma course.

Ma montre affichait 48 minutes 59 secondes 8 quand j'ai arrêté mon chrono. Symboliquement j'étais content, c'était la première fois que je passais sous les 49 minutes sur cette course. Et puis les résultats officiels sont arrivés, et officiellement j'ai fait 49 minutes. Je ne vais pas chipoter pour 2 dizièmes de secondes, ça reste quand même mon meilleur temps sur cette course. L'année dernière j'avais amélioré mon record de dix secondes, cette année j'ai encore fait dix-huit secondes de mieux. Donc je suis content.

Si ça se trouve cette année je vais peut-être approcher les 45 minutes sur 10km en terrain plat? Prochaine course dans deux semaines, pour l'instant mon meilleur temps sur 10km plat est de 46m28.

(classement général 336 sur 825, classement catégorie V1H 74 sur 156)

5km et quelques...

Ce matin il y avait un 5km à mon programme, celui organisé par Handicap International dans le bois de Boulogne. J'étais en forme normale, ni plus ni moins. J'avais pour objectif de battre mon record de 22minutes30 sur la distance (soit 4m30 au kilomètre), ni plus ni moins. Parce que je sais que cette année j'en suis capable, je peux le faire, et je peux même faire beaucoup mieux. Mais aujourd'hui je voulais juste faire 22m29 au pire, soit un tempo de 4m30 au kilomètre avec une accélération sur la fin.

Je suis arrivé un peu juste sur le site, donc je n'ai pas eu le temps de faire un échauffement. Tant pis, ça me fera perdre quelques secondes sur le premier kilomètre. La course est partie, je me suis positionné dans le flot. Premier kilomètre franchi en 4minutes20. Bien, ne pas forcer.

Deuxième kilomètre en 4minutes30. Très bien, garder le tempo, ni plus ni moins.

Troisième kilomètre en 4m30. Parfait, on continue comme ça.

Quatrième kilomètre en 4m40. Petite baisse à mi-kilomètre, mais je m'en étais rendu compte et j'avais relancé la machine. Je suis toujours dans le temps, le nouveau record est à portée de main, on va toujours plus vite sur le dernier kilomètre. Je suis à 18minutes au total.

J'accélère, c'est la fin, malgré la petite côte je ne lâche rien. Je regarde ma montre, un peu étonné parce que ce dernier kilomètre me semble un peu long. Ma montre m'indique 23minutes, ce qui veut dire que j'aurais couru 5minutes et je ne vois même pas l'arche qui signale la fin. Etrange.

Enfin l'arche de la fin et le dernier sprint. Verdict du chronomètre: 24minutes45. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment j'ai pû mettre 6minutes45 sur ce dernier kilomètre, c'est juste impossible. J'ai l'impression d'avoir fait une bonne course, et pourtant c'est mon plus mauvais temps. Ca m'énerve vraiment.

Du coup en rentrant je me suis rué sur open runner pour vérifier le parcours, et l'outil me confirme que j'ai couru grosso modo 5,780km. Ca me rassure. Ca me conforte dans l'idée que j'ai fait une bonne course, que probablement j'ai fait moins de 22m30 sur la distance de 5kilomètres.

Au classement général je termine 51ème sur 364, ce que je trouve pas mal. Et dans ma catégorie je suis 9ème sur 30. On fait pire comme classement...

(7) 4h22

Voilà c'est fait, j'ai couru mon septième marathon (si on peut appeler ça courir), et il ne serait pas étonnant que ce soit aussi le dernier. J'ai enfin compris que cette distance ne m'intéressait pas, qu'au bout d'un certain temps je m'enuyais.

Il m'en a fallu du temps? Vous avez raison, il m'en a fallu. En fait je crois que j'avais juste besoin de me prouver que j'en étais capable, c'était une sorte de combat entre moi et la maladie. Mais hier j'étais en pleine forme, je n'avais aucun bobo, aucune séquelle d'un entraînement mal dosé, mes problèmes de troubles gastriques ont disparu il y a quelques années déjà, ma hernie discale n'est plus qu'un mauvais souvenir, et pourtant au vingt-cinquième kilomètre j'ai abandonné. Je me suis arrêté, j'ai marché.

Sauf qu'abandonner en pleine campagne c'est un peu con, parce que techniquement il faut quand même retourner en ville, parce qu'il faudra rendre la puce chronomètre à l'organisation, parce que c'est finalement plus simple de continuer. Alors j'ai continué, sans aucune motivation. J'ai beaucoup marché, je me suis ennuyé, j'ai eu froid. Ce ne sera pas un bon souvenir, même si je n'ai pas de problème physique hormis les habituelles courbatures du lendemain, il faisait froid à Nantes ce week-end.

J'ai passé le semi-marathon à 1h52, j'étais parti sur un temps de 3h40 alors que je visais juste les 4h, et finalement j'ai terminé en 4h22. C'est un peu pathétique tout ça.

Le futur? Courir, courir toujours, mais pas sur cette distance. En 2010 j'ai découvert le 5km et j'ai beaucoup aimé. Je vais me faire pour le reste de l'année un programme qui oscillera entre les 5km, les 10km, et les semi-marathons. J'ai toujours en tête la tentation du trail, des courses nature. Il faudrait que j'essaie l'an prochain un petit trail de 30 à 35km, ça doit bien exister.

J - 2

Plus de miracle à espérer de la météo, dimanche a priori il devrait faire 10° au plus chaud, il y aura peut-être un peu de soleil, mais probablement des averses aussi. Je prendrais donc une veste pour courir, pas un simple coupe-vent. Il pleut sur Nantes chantait Barbara il y a bien longtemps. Ce sera probablement aussi le cas ce week-end. Je me demande même si je ne vais pas prendre ma casquette pour la pluie.

Aujourd'hui j'ai pensé aux derniers achats à faire avant de préparer mon sac de voyage. Du pain d'épices pour mon dernier petit-déjeuner, du café, du coca peut-être, ne pas oublier l'arnica pour éviter les crampes. Je n'ai pas pris de sporténine, j'ai hésité, mais je me suis dit que c'était plutôt pour la récupération, quand j'en serai à boire de l'eau gazeuse pour me réhydrater.

Maintenant il va falloir faire le sac, parce que si j'attends le dernier moment avant d'aller prendre le train ce sera le meilleur moyen pour oublier quelque chose. Ne pas oublier le certificat médical, la crème pour les têtons, les bonnes paires de chaussettes, la bonne tenue pour courir.

J - 3

Trois jours avant mon marathon à Nantes et ma seule inquiétude est celle de la météo. Vais-je courir mon premier marathon sous la pluie? Ce sera mon septième marathon, mais j'ai toujours eu la chance de ne pas courir l'épreuve sous la pluie. J'ai déjà eu de petites bruines mais pour courir ce n'est absolument pas gênant, bien au contraire. Je pense que s'il pleut vraiment je vais avoir beaucoup de mal pour me motiver à courir les 42,195km.

L'autre question est celle de la tenue. Les températures à Nantes dimanche ne s'annoncent pas très chaudes, et je crains d'avoir froid si je me contente de l'habituel tee-shirt technique. Il me faudra probablement porter une veste de survêtement en plus.

Pas de perspectives de chrono, pas d'objectif réel. Je me sens fatigué ces temps-ci, mais curieusement à mon semi-marathon à mi-préparation le 18 mars dernier j'avais fait un très bon temps alors que je me trouvais mollasson. Et puis j'ai aussi perdu quelques kilos, et ça peut avoir une influence sur mon chrono final. Vais-je battre mon record sur l'épreuve cette année? Je n'y crois pas, un temps autour des quatre heures me satisfera.

1h43 à nouveau

Non je n'ai pas couru à nouveau un semi-marathon ce dimanche, c'est juste le temps de ma sortie longue du jour. Au programme c'était 1h40, mais je ne devais pas être au bon endroit à 1h40 alors j'ai continué un peu pour terminer à 1h43. D'ailleurs je n'ai couru que 18km, l'allure était tranquille.

La semaine prochaine il faudra se limiter à 1h30, je suis dans la dernière phase de ma préparation pour le marathon, celle où on diminue progressivement la dose pour que le corps soit en état de manque et se dépasse le jour J. Encore trois semaines avant ce nouveau défi.

Et je commence déjà à penser à l'après, parce que les inscriptions sont déjà ouvertes pour d'autres courses. J'hésite à refaire un marathon à l'automne, parce que ça veut dire à nouveau quatre mois de préparation, et quatre mois pendant lesquels je ne peux pas courir toutes les courses que je veux, quatre mois où je dois m'astreindre à une certaine progression et une certaine logique d'entraînement.

J'ai envie aussi de recourir des petits 10km, et pourquoi pas deux ou trois semi-marathon aussi. Il va falloir faire un choix.

600 km

Tous les combien faut-il changer ses paires de running, la question que tous les coureurs se posent. Parce qu’il y a toujours un moment où on se rend compte qu’elles sont complètement usées, et à ce moment là on se dit qu’on aurait dû les changer avant d’en arriver là, pour le bien-être de ses os et de ses articulations.

Tous les ans ? tous les deux ans ? évidemment ça dépend du nombre de fois que vous courez par an, des kilomètres parcourus par an. Et puis ça dépend aussi de votre poids, de votre corpulence, et même de votre foulée et de la façon dont vous posez vos pieds. En résumé, impossible d’avoir une réponse précise à la question.

Et pourtant on aimerait bien avoir un repère.

Moi je les change tous les ans, je me disais que c’était une bonne moyenne. Et puis j’ai lu hier que grosso modo c’était bien de les changer tous les 600 km. 600 km ça ne me parle pas trop, alors j’ai essayé d’estimer à quoi ça correspondait pour moi en nombre de semaines. En moyenne je cours trois fois par semaine, deux joggings courts et un plus long le dimanche. Ca fait au minimum deux fois dix kilomètres et quinze kilomètres, soit trente-cinq kilomètres par semaine. Sur cette base ça voudrait dire qu’il faudrait que je devrais changer mes runnings trois fois par an !!?!

Et vous, quand est-ce que vous savez qu’il est temps de changer vos runnings ?

Récup

Petit jogging de récupération aux Buttes-Chaumont, quarante minutes, trois tours de parc et puis basta. Parce qu'il est important de garder le rythme de mes trois entraînements à la semaine, c'est dans l'habitude qu'on domestique l'effort et qu'on l'apprivoise.

Et puis à chaque course où le terrain n'est pas complètement plat je me rends compte combien ça m'aide de courir régulièrement aux Buttes-Chaumont. Je grimpe beaucoup plus facilement les pentes. Je les dévale aussi beaucoup plus facilement. En fait je m'éclate beaucoup plus que sur terrain complètement plat où je finis toujours un peu par m'ennuyer.

01:43:20!!

Aujourd'hui j'ai couru ma première course de l'année, un semi-marathon. Pour éviter tout risque de blessure idiote due à un problème de température, j'ai évité mes habituels 10km d'hiver. Les jours où les températures ont été négatives je n'ai pas couru non plus, j'ai fait du vélo d'intérieur à la maison. Je voulais arriver entier à mon rendez-vous du 15 avril prochain, le marathon de Nantes. Pour ne pas répéter les erreurs du passé, j'ai également limité mes sorties longues à maximum deux heures. Ce qui fait en résumé une préparation assez light.

Ce semi-marathon de ce matin à Rueil-Malmaison était donc mon premier test grandeur nature. La météo s'annonçait mauvaise, j'ai redouté la pluie et le froid, finalement il a fait doux et il y a même eu des rayons de soleil, un temps idéal pour courir.

Le départ a été poussif. Il y avait du monde, les chemins étaient étroits, on piétinait régulièrement pour ne pas rentrer dans celui qui était devant. J'ai pensé au deuxième kilomètre que c'était mal parti. Mais j'ai réussi ensuite à prendre une vitesse de croisière plus agréable, et je me suis retrouvé à envisager ma course de façon plus positive.

Au septième kilomètre je me suis surpris à me sentir vraiment bien, à faire bien moins que les cinq minutes qui sont mon rythme de croisière habituel, et pourtant sans forcer. A un moment je me suis même surpris à penser qu'il devait y avoir un problème de kilomètrage. Mais non, je n'ai pas perdu sur les kilomètres suivants le temps gagné sur certains kilomètres. Du coup j'ai remarqué que j'avais tendance à aller plus vite sur les parties avec du gravier, ce qui m'a franchement étonné, mais qui s'explique très bien si on y pense deux secondes.

J'ai continué tranquillement ma course, oscillant entre phases d'accélération et phases de stabilisation, m'arrêtant à chaque ravitaillement pour boire trois petites gorgées d'eau. J'étais persuadé de m'être trompé dans mes calculs sur ma montre, même si j'avais l'impression d'avoir fait une course très correcte.

Puis il y a eu le sprint final et le verdict de la montre officielle: 1h43m20! Et là j'étais très content, vraiment très content. Parce que je ne pensais pas être capable de passer en dessous des 1h45 cette année sur cette distance. Parce que je visais juste un tranquille 1h50. Et parce qu'il faut que je remonte au semi-marathon de Boulogne-Billancourt en novembre 2003 pour trouver un meilleur temps dans mon palmarès.

Curieusement je ne pense pas que ce soit dû à une meilleure préparation de ma part, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir été à fond non plus (je me réserve pour le 15 avril, mon objectif principal du moment), je me demande si ça n'est pas simplement la conséquence des quelques kilos perdus ces deux derniers mois.

Des trucs à travailler prochainement? Ce serait bien que j'apprenne à boire en courant, parce que je sais qu'au marathon les arrêts sont toujours difficiles pour redémarrer. Et je me demande si je ne peux pas envisager de courir autrement qu'à jeun, parce que forcément courir sur mes réserves me limite.